Mondial 2019. Cinq questions pour un dernier carré

Les Français devront répondre à cinq questions lors du tour principal du Mondial de handball à Cologne pour atteindre les demi-finales. Le défi commence samedi (18 h) par un choc contre l’Espagne.

Kentin Mahé et les Bleus commencent le tour principal par des retrouvailles avec l’Espagne, l’équipe qui les avait sortis de l’Euro 2018.
Kentin Mahé et les Bleus commencent le tour principal par des retrouvailles avec l’Espagne, l’équipe qui les avait sortis de l’Euro 2018. (AFP)

Les trois points suffiront-ils ?

Invaincus en cinq matchs (4 victoires, 1 nul), les Bleus arrivent sur les bords du Rhin avec trois points (2 pris contre le Brésil et 1 contre l’Allemagne), à égalité avec le pays organisateur. La Croatie est en pole position avec quatre points et l’Espagne en retard avec deux. L’Islande et le Brésil (0 point) n’ont presque aucune chance de finir dans les deux premiers. « Ça laisse le champ complètement ouvert à tous les scénarios », estime l’entraîneur-adjoint Guillaume Gille. La France garde son destin en main. Avec trois victoires, samedi (18 h) contre l’Espagne, dimanche (20 h 30) contre l’Islande et mercredi (18 h) contre la Croatie, elle sera bien sûr en demi-finale, vendredi prochain, à Hambourg. Elle pourrait aussi y arriver en perdant un des trois matchs, en fonction des résultats des autres.

Nikola Karabatic va-t-il monter en puissance ?

La star est entrée en piste (26 minutes) dans le match sans enjeu contre la Russie (23-22), mercredi, « pour pouvoir avoir déjà un rythme intéressant » à Cologne, a expliqué le sélectionneur Didier Dinart. Le joueur du PSG, utilisé comme arrière gauche, a fait un match encourageant, solide en défense et volontaire en attaque, même s’il a échoué au tir (0/3). Il a joué « sans appréhension » trois mois après son opération au pied gauche. Il en saura plus dès samedi après son premier match crucial contre l’Espagne.

La défense va-t-elle rester de fer ?

Avec 22,6 buts encaissés par match, la France se situe dans le quatuor de tête des meilleures défenses, grâce à des joueurs comme Adrien Dipanda et Ludovic Fabregas, dans le groupe probablement le plus dense. « C’est solide, c’est notre base », a dit Nicolas Karabatic. En attaque, c’est moins brillant, même si le demi-centre Kentin Mahé (22 buts) et l’arrière droit gaucher Nedim Remili (20 buts) ont montré de belles choses. « On a toujours fait une bonne mi-temps et une moins bonne. C’est là qu’il faut progresser », dit Karabatic.

Richardson va-t-il donner du peps à l’attaque ?

Le déclic viendra peut-être de Melvyn Richardson. Le jeune gaucher surdoué de Montpellier a été intégré au groupe jeudi à la place de Nicolas Claire pour disputer son premier Mondial à 21 ans. Plein de jus, il a « tout de suite lâché les chevaux » : 4 buts (dont un penalty) en une seule période contre la Russie. « Je ne serai pas timide », a dit Didier Dinart quant à l’utilisation à venir du fils de Jackson Richardson.

Les Français surmonteront-ils l’échec de 2018 contre l’Espagne ?

Les Bleus commencent le tour principal par des retrouvailles avec l’Espagne, l’équipe qui les avait sortis de l’Euro-2018 en demi-finale avant de filer vers le titre. Il ne faudra pas perdre, sous peine de se retrouver le dos au mur. L’Espagne, elle, y est déjà après sa défaite dans le dernier match de poule contre la Croatie (23-19). « On sait dans quel état d’esprit ils vont être », a prévenu Dinart. « L’année dernière, on n’avait pas joué. Il va falloir se battre pendant une heure. C’est terminé les petits matchs, il n’y a plus de calcul à faire ».

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