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Parmi les dix villes les plus menacées par le changement climatique, huit sont en Afrique

Bangui, en Centrafrique, Monrovia, au Liberia, et Mbuji-Mayi, en RDC, sont les trois villes les plus à risque.

Le Monde avec AFP

Publié le 14 novembre 2018 à 09h35, modifié le 14 novembre 2018 à 09h35

Temps de Lecture 1 min.

Inondation à Monrovia, au Liberia, le 1er juillet 2016.

Les menaces liées au changement climatique font peser un risque « extrême » aux deux tiers des villes africaines, en raison de la hausse de la population et d’infrastructures médiocres, selon un rapport publié mercredi 14 novembre par le cabinet de consultants Verisk Maplecroft.

L’« index de vulnérabilité au changement climatique 2018 » utilise une cinquantaine de données existantes, allant des modèles climatiques aux facteurs économiques, en passant par les projections démographiques. Selon lui, la capitale centrafricaine, Bangui, celle du Liberia, Monrovia, et Mbuji-Mayi, en République démocratique du Congo (RDC), sont les trois villes les plus à risque. Le rapport « évalue la capacité à résister aux chocs climatiques, et c’est cela qui fait que les villes africaines sont plus à risque que le reste du monde », a commenté Niall Smith, analyste chez Verisk Maplecroft.

Huit villes africaines figurent dans les dix les plus à risque, dont Kinshasa, où les 13,2 millions d’habitants sont déjà régulièrement victimes d’inondations. Et avec la hausse de la population, estimée à 26,7 millions d’ici à 2035, les perturbations liées aux événements météo risquent d’augmenter. « La hausse de la population urbaine à cette allure va sans aucun doute intensifier le profil de risque déjà alarmant de la ville », selon les auteurs, qui pointent les problèmes auxquels font déjà face les mégalopoles africaines, comme le manque d’accès à l’eau potable ou l’habitat.

En France, Rouen et Rennes préservées

L’ONU estime que 86 des 100 villes mondiales à la croissance démographique la plus importante sont en Afrique et met en garde contre la perte de croissance économique du continent liée au réchauffement de la planète. « Nous ne disons pas de ne pas investir dans ces lieux », a assuré à l’AFP Richard Hewston, analyste chez Verisk Maplecroft, invitant les investisseurs à y aller « avec les yeux ouverts ».

Certaines des villes les plus peuplées de la planète, comme New Delhi, Bombay, Mexico et Karachi, ont un « risque élevé » de voir le changement climatique infliger des dommages à leurs économies et leurs populations, indique également le rapport. A l’opposé, les villes britanniques de Glasgow, Belfast et Edimbourg sont les trois les moins à risque. Parmi les dix autres villes les mieux classées se trouvent également Rouen et Rennes, en France, ou Hanovre, en Allemagne.

Le Monde avec AFP

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