Brens. Anne et André Roche ont fêté leurs 70 ans de mariage

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  • Anne et André Roche ont fêté soixante-dix ans de vie commune dans leur grande maison de Pendariès Haut. C’est la construction du barrage de Rivières qui est à l’origine de leur rencontre.DDM
    Anne et André Roche ont fêté soixante-dix ans de vie commune dans leur grande maison de Pendariès Haut. C’est la construction du barrage de Rivières qui est à l’origine de leur rencontre.DDM
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Correspondant

l'essentiel André Roche conduisait les travaux de construction du barrage de Rivières. Il a rencontré Anne et se sont mariés en 1952. Soixante dix ans plus tard, ils le sont toujours.

Ils se sont mariés en 1952 : soixante-dix ans après, ils le sont toujours. André Roche, 99 ans, a rencontré sa future épouse Anne, 95 ans "sonnés" (sic) aujourd’hui, alors qu’il était en mission à Rivières en 1949, comme conducteur de travaux dans la construction du barrage. Le Breton de Landerneau travaillait pour le compte d’une société parisienne de grands chantiers hydrauliques. "Les cadres de l’entreprise, quand ils ont su qu’ils allaient séjourner pendant quelque temps ici, disaient : Gaillac, son parc, ses vins et ses filles. Ils voulaient tous trouver une copine, comme on dirait aujourd’hui". André a vite été sous le charme d’une jeune Gaillacoise, Anne, née dans l’actuel hôtel de la Verrerie, qui était alors une vermicellerie fondée par son grand-père.

Ils ont vécu à Paris, ont eu trois enfants et comptent six petits-enfants ("tous des garçons") et quatre arrière-petits-enfants. André a changé de travail, a gravi les échelons dans un grand groupe de jouets dont il est devenu responsable principal. En 1974, ils ont acheté une propriété à Pendariès Haut, une maison de maître qu’ils ont restaurée petit à petit, partageant leur année entre Antony, l’hiver, et Brens pendant huit mois de l’année. La résidence secondaire est devenue ensuite principale.

Histoire pour l’un scrabble pour l’autre

André s’est passionné pour l’histoire locale, une façon de s’intégrer dans le terroir. "La propriété de Castelbeurs remonte à 1490, elle appartenait à la branche aînée de la famille de Dom Vayssette". De ses recherches, il a publié plusieurs ouvrages sur l’histoire de Brens, notamment sur la commune pendant la guerre 39-45. Au contact de Marcel Carrier, il est devenu l’érudit et l’historien local. Aujourd’hui, il travaille sur sa généalogie et remonte au XVIIe siècle. "Pas par fierté mais pour savoir comment ces gens vivaient : ils étaient métayers, journaliers dans les Monts d’Arrée". Anne lit, suit l’actualité sur sa tablette ("je la bricole") et joue beaucoup au scrabble. La santé ? "On s’arrange pour que ça aille" dit-elle dans un sourire. Ils sortent tous les deux d’un covid qui les a fatigués. Sur la table du salon, trône un beau bouquet d’anniversaire. "Il vient de la nouvelle fleuriste de Brens. Il faut lui donner un coup de pouce, elle le mérite" précise André Roche. Jean-Michel Bonnemain, leur voisin et ami, glisse en les quittant. "Ils sont formidables, vifs d’esprit et aimables". Le prochain bouquet est prévu pour les cent ans d’André.

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