C’est un nouveau coup de théâtre dans la crise politique qui s’éternise au Koweït. “Dissolution du Parlement et retour au peuple”, titrait, le 18 avril, le quotidien koweïtien Al-Jarida, après l’annonce, aussi surprenante qu’inespérée, de nouvelles élections anticipées, début juin.
Dans la petite pétromonarchie du Golfe, en proie à une crise politique permanente, dans laquelle pas moins de sept gouvernements se sont succédé en trois ans, cette décision du prince héritier a été unanimement saluée par les députés, ajoute le journal.
Elle permettra en effet de sortir d’un imbroglio politique après la décision surprise, le mois dernier, de la Cour constitutionnelle d’invalider, pour vices de forme, les élections de septembre 2022, largement remportées par l’opposition, afin de réinstaller le précédent Parlement, élu en 2020 et dominé
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