Pour faire la promotion de son nouvel album, le rappeur américain Kanye West propose des "expériences musicales immersives".
Des gradins remplis, une scène centrale, des jeux de lumières, une scénographie soignée, de la musique assourdissante, des artistes au milieu. L’événement n’a, pourtant, rien à voir avec un concert. Dimanche 25 février, Kanye West donnait rendez-vous à ses fans à l’Accor Arena, l’une des plus salles les plus importantes de Paris. Les 20000 spectateurs étaient conviés à une “expérience musicale immersive”.
Malgré des dérapages, propos antisémites et polémiques à répétition, le public du rappeur américain a largement répondu à l’appel. Les prix élevés des billets, entre 100 et 200 euros, n’ont pas, non plus, freiné ses aficionados. Depuis quelques semaines, le désormais nommé Ye organise des sessions d’écoute XXL de son nouvel album, Vultures 1, en collaboration avec Ty Dolla Sign.
Sur scène, il débarque avec une cagoule sur la tête, sans micro à la main : il ne prendra pas la parole et ne chantera pas. Différents artistes comme Freddie Gibbs, Quavo, Playboi Carti, Rich the Kid, et bien entendu Ty Dolla Sign le rejoignent. Même sa fille, North West, avec qui il partage un duo, fait une apparition. Sur les écrans géants, la foule peut voir Kanye West se transformer en chauffeur de salle : il danse, gesticule et mime ses nouvelles chansons. Mais elle devra en rester là.