Alors que nous vous annoncions lundi la qualification d'Astier Nicolas et Babylon de Gamma pour les Jeux olympiques de Paris 2024, suite à leur victoire sur le CCI4*-L de Kronenberg, le week-end dernier... nous avions tort. Explications.
Face à l'excellente performance d'Astier Nicolas à Kronenberg, nous reconnaissons que nous nous sommes un peu emballés. « Il a déjà une qualification sur CCI4*-S, il ne lui en manque plus qu'une sur CCI4*-L et le compte est bon », pensions-nous. Raté. Car en 2024, une subtilité s'est glissée au règlement des qualifications pour les Jeux olympiques de Paris et ce qui nous rassure (ou pas), c'est que nous ne sommes pas les seuls à être passés à côté. En effet, la FEI stipule dans son règlement qualificatif les critères suivants.
« Tout athlète/cheval qui prend part aux Jeux olympiques de Paris 2024 en concours complet [...] doit atteindre les exigences minimales d'éligibilité en tant que couple en obtenant "des résultats qualificatifs FEI" sur différents évènements dans les niveaux suivants de compétition entre le 1er janvier 2023 et le 24 juin 2024 inclus :
- Un résultat qualificatif en CCI5*-L OU
- Un résultat qualificatif en CCI4*-L ET un résultat qualificatif en CCI4*-S
- Plus (voilà la nouveauté 2024 !), un résultat qualificatif en CCI4*-S ou 4*-L ou 5*-L à obtenir après le 1er janvier 2024 et jusqu'au 24 juin 2024 (le "résultat de confirmation"). »
Le cas d'Astier Nicolas
Par conséquent, les couples qui n'ont pas obtenu de résultat qualificatif en CCI5*-L depuis le 1er janvier 2023 doivent valider trois résultats qualificatifs au niveau 4*, dont au moins un en 2024 et avant le 24 juin. Donc, puisque depuis le 1er janvier 2023, Astier Nicolas et Babylon de Gamma ont terminé cinquièmes du CCI4*-S de Lignières en septembre et qu'ils ont remporté le CCI4*-L de Kronenberg le week-end dernier, il leur manque encore un résultat sur 4* (ou 5*, mais il y a peu de chances qu'un tel concours soit au programme des sélectionnables pour les Jeux) pour avoir les minimas olympiques.
Heureusement, il parait qu'une faute avouée est à moitié pardonnée... Nous vous laissons le libre choix d'affirmer ou infirmer ce dicton. Quant à nous, promis, à partir d'aujourd'hui, on commence à apprendre par cœur le règlement olympique.
La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que Sébastien Cavaillon et Elipso de la Vigne sont quant à eux bel et bien qualifiés pour l'échéance olympique.
L'ensemble des règlements qualificatifs est disponible (en anglais) sur le site de la FEI.
