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Elections européennes : Les Républicains lancent leur campagne et chargent le camp Macron

A Aubervilliers, la droite a donné son premier grand meeting. Sa tête de liste, François-Xavier Bellamy a défendu l’idée d’une France qui reprend son destin en Europe, tout en attaquant le chef de l’Etat.

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Publié le 23 mars 2024 à 23h29, modifié le 24 mars 2024 à 04h53

Temps de Lecture 3 min.

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François-Xavier Bellamy, à la fin du meeting de lancement de sa campagne aux européennes, aux Docks de Paris, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 23 mars 2024.

Les temps changent et la géographie des meetings de la droite aussi. Loin de leurs bastions (perdus) de l’Ouest parisien, Les Républicains (LR) ont lancé leur campagne européenne à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) commune de l’ancienne « ceinture rouge » francilienne. Ce premier grand rassemblement public doit donner une nouvelle impulsion à la liste menée par François-Xavier Bellamy, qui récolte entre 7 et 8 % d’intentions de vote dans les sondages. La menace d’un résultat inférieur à 5 % le 9 juin, synonyme de disparition au Parlement européen, existe donc plus que jamais.

Aux Docks de Paris, la droite et sa tête de liste ont donc parlé d’Europe mais surtout de la France et d’Emmanuel Macron. Ils ont fait feu sur le président de la République et les « macronistes » largement applaudis par les 3 500 personnes présentes. Eric Ciotti a donné le ton. En chauffeur de salle, le président des Républicains a lancé les hostilités : « On ne s’improvise pas chef de guerre, avec des gangs de boxe, a-t-il asséné en référence à la récente série de photos du président de la République. La guerre, ce n’est pas la recherche du buzz sur TikTok ou Instagram. La guerre, c’est du sang et des larmes. »

Christophe Gomart, François-Xavier Bellamy, Nadine Morano, Eric Ciotti, Céline Imart, Laurent Wauquiez et Olivier Marleix chantent « La Marseillaise » en fin de meeting, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 23 mars 2024.

Au premier rang, Christophe Gomart, général à la retraite et nouveau numéro trois sur la liste LR. Non loin de lui, tout l’état-major du parti a battu le rappel, même les deux présidentiables du parti Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand. En première ligne, mais pas l’un à côté de l’autre. Une habitude tant les deux hommes s’apprécient peu.

Renoncement à la campagne

Au second rang, Pierre-Henri Dumont sourit au moment de découvrir le nom de sa voisine. « Ah, je crois que je vais être tout seul », ironise le député du Pas-de-Calais. En effet, Laurence Sailliet s’est décommandée le matin même dans une tribune publiée par Le Journal du dimanche. Eurodéputée depuis octobre 2023 (après le départ d’Agnès Evren pour le Sénat), elle a expliqué renoncer à mener campagne aux côtés de M. Bellamy. Les raisons ? La ligne trop conservatrice de la tête de liste sur les sujets sociétaux ou encore « l’opposition par principe à l’exécutif » des Républicains. « Elle a surtout compris qu’elle ne sera pas en position éligible sur la liste », souffle Pierre-Henri Dumont.

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L’ancienne chroniqueuse télé a pour défaut son soutien à Emmanuel Macron dès le premier tour en 2022. Le genre d’engagement rédhibitoire pour des Républicains décidés à tailler en pièces le bilan de la majorité en France comme au Parlement européen. Céline Imart, elle, « est fière de pas avoir voté pour Emmanuel Macron ni en 2017, ni en 2022 ». Numéro deux de la liste LR, l’agricultrice tarnaise dénonce « le spécialiste des grands mots, des grands plans (…) mais c’est surtout le spécialiste du grand enfumage ! »

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