Irlande-Écosse : la pression irlandaise irrespirable, van der Merwe sans impact... Les tops et flops
L’Irlande a fini par faire céder l’équipe d’Écosse pour s’emparer d’un succès (17-13), synonyme de victoire du tournoi des six nations. Nos tops et flops.
Tops
Le travail colossal de la défense écossaise
Sans une défense héroïque, le score aurait pu être salé. Alors que les débats étaient équilibrés en première période, l’Irlande est montée d’un cran en seconde mi-temps, avec la multiplication d’offensives dans les dix derniers mètres écossais. La défense écossaise a résisté, jusqu’à la 65e minute et un essai d’Andrew Porter après une pénalité jouée à la main. Encaisser deux petits essais et 17 points reste un petit exploit à Dublin ces derniers mois. Une performance à souligner.
Dan Sheehan dans les bons coups
Dan Sheehan se distingue par sa capacité à marquer des essais. Après l’erreur de George Turner sur une touche en début de rencontre (13e), il n’a pas fait de cadeau à ses adversaires en grattant ce ballon pour permettre à l’Irlande de repasser devant avec le premier essai de la rencontre (7-3). Outre cette opportunité saisie, le joueur du Leinster s'est illustré comme l'un des leaders offensifs du XV irlandais.
Le collectif irlandais ne recule devant rien
Le XV irlandais a livré un beau spectacle sur le terrain, multipliant les attaques de manière incessante. Leur jeu offensif a rendu leur adversaire incapable de respirer. Ils ont dominé en seconde période, jusqu’à faire craquer la défense écossaise en fin de rencontre, malgré leur résistance pugnace.
Flops
Duhan van der Merwe n’a pas inquiété
La principale menace offensive écossaise, qui avait inscrit un triplé contre l’Angleterre (victoire 30-21), n'a pas répondu aux attentes. Indiscipliné et sanctionné à trois reprises en première mi-temps, il a été peu sollicité sur l’aile. Van der Merwe a manqué d’impact en attaque, malgré sa bonne implication en défense.
Zander Fagerson a pêché en mêlée
Le cœur y était mais ses erreurs en mêlée ont coûté cher. Il a concédé trois pénalités, laissant les Irlandais faire la course en tête. Le pilier de 28 ans était à l’image de la première ligne écossaise, dépassé.
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Lorsque l'Écosse aura compris que Finn Russel est un ouvreur surcôté, elle aura fait un grand pas pour participer au concert des grandes nations du rugby. Il a parfois un éclair fantastique, mais il est incapable de le répéter plusieurs fois sur un match, voire sur un tournoi ; ce qui est maigre pour quelqu'un qui doit conduire le jeu du Chardon