Il croque un crayon dans son cheeseburger chez Burger King
Un quinquagénaire d’Alsace en France qui a découvert un crayon dans son cheeseburger chez Burger King vient de recevoir de la part de la chaîne de restauration rapide des excuses assorties d’un menu gratuit trois mois après l’incident.
L’homme de 56 ans avait emmené en décembre dernier sa fille dans ce fast-food d’Altkirch (Haut-Rhin) où il a commandé un cheeseburger dans lequel était camouflé un crayon qu’il a découvert dès la deuxième bouchée.
«Le feutre était bien camouflé, rien ne dépassait du papier. Heureusement que je l’ai entamé sur le côté, et pas dans le sens du crayon», a relaté au journal «Le Parisien» l’Alsacien qui croyait naïvement qu’il y avait un os dans son sandwich.
Après cette découverte, l’informaticien de formation a remis son cheeseburger ainsi que le feutre au comptoir, où il s’est fait dire que le crayon qualifié d’«alimentaire» était destiné aux enfants pour jouer dans l’espace qui leur est dédié dans le restaurant.
Le client reçoit sur le coup un cheeseburger de 4 à 5 $ de la part du manager de l’établissement qui lui a expliqué qu’il allait avoir droit à un menu gratuit lors de sa prochaine visite, précisant que la réclamation a été prise en charge, selon «Le Parisien».
Mécontent, après avoir saisi vainement les autorités sanitaires, le quinquagénaire porte plainte au service à la clientèle de Burger King France qui a mis quatre mois pour lui répondre, alors qu’il avait toutes les preuves y afférentes à son niveau.
«Sachez que toute présomption de corps étranger trouvé dans nos produits est traitée avec le plus grand sérieux», a répondu l’entreprise qui a joint dans sa lettre d’excuses un bon d’achat d’environ 15 $, une compensation que le plaignant trouve «ridicule».
«Je m’attentais au moins à un grand menu, voire à une carte de membre pendant six mois...», a poursuivi l’Alsacien, ajoutant: «Mes collègues m’ont dit qu’aux États-Unis, j’aurai pu leur coller un procès pour gagner des milliers de dollars», a ajouté le média français.
