Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a confirmé le titre de vainqueur de la Copa Libertadores 2018 à River Plate, estimant "appropriée" la sanction de deux rencontres à huis clos. C'est ce que le TAS, auprès duquel Boca Juniors avait interjeté appel, a annoncé mardi dans un communiqué.
La finale de la Copa Libertadores 2018 mettait aux prises les grands rivaux du football argentin, River Plate et Boca Juniors. Le match retour, programmé le 24 novembre au stade Antonio Vespucci, l'antre de River Plate, n'avait pu se disputer en raison d'incidents survenus à l'intérieur et à l'extérieur du stade, où le bus de Boca avait été la cible d'un jet de pierres. La finale retour avait finalement été délocalisée à Madrid et remportée par River Plate quelques semaines plus tard.
La confédération sud-américaine, la CONMEBOL, avait sanctionné River Plate de deux matchs à huis clos et d'une amende de 400.000 dollars. Cette sanction n'avait pas fait l'objet d'appel. Boca Juniors avait entamé une autre procédure et réclamé la disqualification de River Plate de la compétition. Une demande refusée tant en première instance que par la chambre d'appel de la CONMEBOL. Boca Juniors s'est alors tourné vers le TAS, demandant à ce que River Plate soit tenu responsable de la conduite de ses supporters et sanctionné par une disqualification de la Copa Libertadores 2018 ou par une ou plusieurs "sanctions disciplinaires sévères".
Dans son verdict, rendu public mardi, le TAS estime qu'une "telle sanction aurait été excessive dans les circonstances de l'affaire". Le TAS considère que les deux matchs à huis clos, à appliquer aux deux prochains matchs à domicile de River Plate en Copa Libertadores, représentent la "sanction appropriée".