Après la mort de Daniel Janssens : « Son cœur reste accroché à Wambrechies »

« Daniel Janssens était un grand monsieur » dit simplement René Debergh, un de ses fidèles adjoints durant les années où il fut maire. « Si Wambrechies est ce qu’elle est aujourd’hui, c’est grâce à lui. »

Durant ses années à la tête de la ville, Daniel Janssens a été guidé par « une triple vision, veut souligner celui qui lui a succédé en 2020, Sébastien Brogniart. Une vision démographique en premier lieu. La ville est passée de 8 000 à 11 000 habitants. C’est grâce à lui que nos commerces sont dynamiques et que nos écoles fonctionnent. Il a aussi eu cette vision touristique pour la ville, autour du château, de son parc, du port de plaisance. Et enfin une vision économique en développant sept parcs d’activité. Aujourd’hui, Wambrechies est une ville dynamique, il faut lui rendre cet honneur. Wambrechies est passée de la campagne à une ville à la campagne comme il le disait. On a la responsabilité de continuer à aller dans le même sens. » Que Daniel Janssens puisse être enterré à Wambrechies est pour le nouveau maire une évidence : « Il y a toute sa place. »

« Une vraie vision créative »

Tout au long de ses mandats de maire, de 1994 à 2020 donc, Pierre Pennequin a toujours été l’un de ses adjoints (patrimoine, travaux, culture). « J’ai toujours eu beaucoup d’admiration pour lui. C’était tout d’abord un technicien droit et carré. Il n’y a aucune comparaison possible entre le Wambrechies de 1994 et celui d’aujourd’hui. Son déracinement en 2020 pour gagner en tranquillité, car il savait qu’il était malade, a dû être douloureux, car il était profondément attaché à Wambrechies. Sa volonté d’être enterré ici montre que son cœur reste accroché à Wambrechies. »

Pascal Defrance, ancien directeur des Scènes en Nord, se souvient que Daniel Janssens l’avait contacté quand il avait décidé de faire racheter le fort du Vert-Galant par la ville. « Daniel Janssens était un énorme créatif. Ceux qui ne le connaissaient pas ne pouvaient pas le penser, ils le voyaient plus comme un homme du terroir, mais il avait une vraie vision créative, ce qui est rare chez les politiques. »