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A Carling, l'usine Metex Noovista placée en redressement judiciaire

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Le tribunal de commerce de Paris a validé ce lundi la mise en redressement judiciaire de l'entreprise de Metex Noovista de Carling (Moselle), filiale du groupe Metex. Elle traverse une période compliquée, due au contexte économique mondial.

L'entreprise Metex Noovista est installée sur la plateforme chimique Chemesis de Carling depuis 2021. L'entreprise Metex Noovista est installée sur la plateforme chimique Chemesis de Carling depuis 2021.
L'entreprise Metex Noovista est installée sur la plateforme chimique Chemesis de Carling depuis 2021. © Radio France - Julie Seniura

La filiale du groupe Metex, Metex Noovista basée à Carling (Moselle) a été placée en redressement judiciaire ce lundi par le tribunal de commerce de Paris. "Nous avons demandé le placement sous protection de justice l'usine de Carling car pour nous la situation dans laquelle se retrouvait la société aujourd'hui c'était la meilleure des choses à faire pour préserver l'outil industriel et avoir le temps de rechercher des investisseurs", explique d'emblée à France Bleu Lorraine, Rudolph Hidalgo, directeur général adjoint du groupe Metex en charge de l'opérationnel et du plan de transformation.

Un appel à de nouveaux investisseurs

Après le placement sous redressement judiciaire de l'entreprise d'Amiens mercredi 22 mars, cette-fois c'est l'entreprise située en Moselle sur la plateforme chimique de Carling qui est placée sous protection de la justice. L'entreprise est spécialisée dans la fabrication d’ingrédients d’origine naturelle destinés aux marchés de la nutrition animale ou de la cosmétique.

"Nous faisons de la chimie verte et il y a eu un ralentissement de la chimie en Europe qui a rendu compliqué ce que l'on voulait mettre au départ c'est-à-dire que les produits que l'on pose sont des alternatives à des sources de pétrole", détaille Rudolph Hidalgo.

Mais le groupe Metex fait face à d'importantes difficultés de trésorerie. "L'ensemble du groupe a été touché par des crises, les conséquences de la guerre en Ukraine d'un côté, les conséquences sur la hausse du prix du sucre, tout cela a mis les finances du groupe dans une situation tendue et donc dans ce contexte on a mis l'usine sous protection de la justice pour trouver de nouveaux investisseurs", poursuit le directeur général adjoint du groupe Metex en charge de l'opérationnel et du plan de transformation.

Pas de "plan social à ce stade à Carling"

"Nous croyons au potentiel de cette usine mais ça nécessite des investissements et ce que l'on va faire sous l'égide du tribunal, et bien il y aura un plan de cession et les gens qui veulent entrer dans ce plan de cession on va voir avec eux s'ils veulent rentrer dans ce process tout seul ou s'ils souhaitent venir avec Metex sur une nouvelle solution pour l'avenir", renchérit Rudolph Hidalgo.

Les repreneurs ont jusqu'au 30 avril à 12h pour se manifester. Concernant la cinquantaine d'emplois à Carling "il n'y a pas d'objectif de faire un plan social à Carling, l'objectif est d'assurer la pérennité du site. Pour l'instant ce que je peux dire c'est que l'on travaille pour trouver des solutions en trouvant des investisseurs" ajoute-t-il.

L'entreprise est en activité partielle depuis le mois de janvier. "Pour les salariés, pendant toute cette période, les salaires sont protégés. On continuera à leur dire en toute transparence où on en est et on espère que fin avril on aura des bonnes nouvelles à leur annoncer concernant les investissements. Pour l'instant on se bat pour donner un avenir à ce site", conclut le directeur général adjoint du groupe Metex en charge de l'opérationnel et du plan de transformation.

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