En Grèce, le gouvernement fait face à une motion de censure et aux doutes de la population sur sa gestion de l'enquête après l'accident de train qui a provoqué la mort de 57 personnes l'an dernier à Tempé.
Depuis quelques jours, les zones d'ombre se multiplient sur la façon dont les autorités grecques mènent l'enquête sur la catastrophe ferroviaire de Tempé qui, en février 2023, avait provoqué la mort de 57 voyageurs.
Ce jeudi 28 mars, le gouvernement de la droite conservatrice (Nouvelle Démocratie, ND), dirigé par le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis, doit même affronter une motion de censure déposée ce mardi à la Vouli, le Parlement grec, par Nikos Androulakis, le chef du groupe social-démocrate (Pasok). Ce rebondissement politique agit comme un révélateur des dysfonctionnements de la politique grecque et européenne dont l'accident de Tempé est une illustration.
Le 28 février 2023, il est un peu plus de 23 heures quand deux trains entrent en collision à Tempé, près de Larissa, dans le centre du pays. L'un est l'Intercité 62, en provenance d'Athènes et à destination de Thessalonique ; l'autre est un train de fret qui arrive en sens inverse.