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Dans les avions, un marché du vin de haut vol

Proposer des alcools de qualité à leurs passagers est un enjeu important pour les compagnies aériennes, qui investissent de fortes sommes dans le vin. Pour les jus tricolores, chouchous des airs, décrocher une place à bord ouvre de juteuses perspectives.

Par  et

Publié le 25 mars 2024 à 17h30

Temps de Lecture 1 min.

On y pense peu, tant l’avion long-courrier est un espace coupé des tracas du sol, plutôt un lieu de joie, qui fait planer. Les compagnies aériennes, elles, y pensent fort. Elles savent que le vin et le champagne portent de gros enjeux dans les airs : s’ils sont de qualité, les alcools servis à bord peuvent attirer les passagers. C’est surtout vrai pour ceux à l’avant (business et first), mais aussi pour ceux à l’arrière (classe éco).

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Air France ou Emirates font de gros investissements dans le vin, confiant à des sommeliers le soin de sélectionner des centaines de milliers de bouteilles et de concocter une carte qui peut changer tous les deux mois. Cocorico : le vin français domine les airs. Surtout grâce au bordeaux rouge et au champagne – le passager mondialisé aime les marques prestigieuses. Encore faut-il arriver à monter à bord : une propriété doit pour cela fournir autour de 60 000 bouteilles en bloc. Peu le peuvent, ou le veulent, d’autant que des compagnies, qui s’approvisionnent par appels d’offres, rabotent parfois les prix.

Reste qu’intégrer une cave volante est crucial pour nombre de propriétés de par le monde. Et ce marché a de l’avenir, car on boit de moins en moins ici-bas et de plus en plus dans les airs (la fréquentation dans les avions est en forte hausse en 2024). L’atout de l’aérien est même double pour un domaine viticole : vendre des bouteilles et se faire connaître auprès de passagers de toutes nationalités qui, une fois qu’ils auront retrouvé la terre ferme, pourront en racheter. Des vignerons ont même réussi à faire de ce marché une porte d’entrée pour exporter vers tel ou tel pays.

Reste un défi pour les compagnies aériennes : hausser la qualité du vin proposé en classe éco, soit à plus de 80 % des passagers d’un avion. A terre, ces derniers, recrutés dans les classes moyenne ou aisée, sont souvent friands de bouteilles audacieuses. Les mêmes, dans les airs, se voient proposer un breuvage souvent formaté, même si des progrès ont été faits. C’est une des leçons de l’enquête que nous vous proposons de découvrir dans ce numéro. Bon vol !

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