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On m’appelle Demon Copperhead, de Barbara Kingsolver: un Copperfield américain

Anna Berdnik/Shutterstock

CRITIQUE - Le destin cruel d’un petit garçon né au mauvais endroit et au mauvais moment. Superbe.

Ouvrir ce roman de plus de 600 pages, avoir un peu peur de s’y plonger. Et puis se surprendre à ne plus pouvoir s’arrêter, à maudire tout ce qui pourrait interrompre sa lecture. Réaliser finalement qu’on tient entre les mains un chef-d’œuvre, un livre immense, percutant, important, et avoir une folle envie de le faire découvrir à tous.

On m’appelle Demon Copperhead a reçu le prix Pulitzer l’an passé, et cette récompense n’a dû surprendre personne. Il parle d’une Amérique qu’on connaît mal, loin de celle des grandes villes, loin d’un pays qu’on croyait civilisé. C’est dans le comté de Lee, en Virginie, que débute cette histoire. Là que, dans les années 1990, Damon, bientôt surnommé Demon, vient au monde, un enfant parmi d’autres, né au mauvais endroit, au mauvais moment. C’est lui qui raconte avec ses mots parfois naïfs, parfois bien trop lucides, sa mère toxico, leur mobile-home pour laissés-pour-compte, la brutalité d’un beau-père.

Demon est cet incroyable et lumineux petit garçon aux cheveux…

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