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Textes de femmes ou sur les femmes, vendredi soir à la mairie d’Armentières

Vendredi, dans le hall de la mairie d’Armentières, ils étaient une trentaine à avoir répondu présent à « Yes we cause », une des animations proposées dans le cadre du mois dédié à la cause des femmes.
Par Florence Dumortier
Temps de lecture: 2 min

« Yes we cause », acte II… C’était donc vendredi, à la mairie d’Armentières. Le concept ? Se retrouver pour parler des femmes, de leurs combats, de leurs envies, de leurs vies, le tout à travers des textes à déclamer, chanter, jouer… Pour soutenir « une cause trop ancienne et qui n’évolue qu’à petits pas », indiquait Bernard Haesebroeck, maire, avant d’ouvrir le bal par un texte de la journaliste du XIXe siècle, Hubertine Auclert, un discours prononcé à l’occasion du troisième congrès ouvrier en 1879.

Bientôt une charte européenne de l’égalité

Rut Lerner-Bertrand, conseillère à l’égalité femmes-hommes, a ensuite enchaîné. Actualité oblige, il a été question de l’IVG mais aussi de la place des femmes dans les conflits. « À Armentières souffle toutefois un vent printanier d’égalité, s’est félicitée l’élue. En 2024, notre maire signera la charte européenne de l’égalité femmes-hommes dans la vie publique et locale. »

Il était ensuite temps de laisser le micro aux citoyen(ne)s. C’est Maïté qui s’est élancée la première avec « Tu seras une femme ma fille », un texte de Fabienne Marsaudon inspiré du poème « Tu seras un homme mon fils » de Kipling. Claudine a enchaîné avec des extraits du discours prononcé lors du Nobel 2022 par Annie Ernaux ; Raymonde lui a préféré « Barbara » de Prévert…

Surprenant Pasteur

Quatre élèves de Paul-Hazard et Gustave-Eiffel ont lu une sidérante lettre de Louis Pasteur.
Quatre élèves de Paul-Hazard et Gustave-Eiffel ont lu une sidérante lettre de Louis Pasteur.

Quatre élèves de Paul-Hazard et de Gustave-Eiffel ont, elles, misé sur Virginia Woolf et sa Judith Shakespeare avant de se lancer dans la lecture d’une lettre envoyée par Louis Pasteur au doyen de la faculté de Douai. « J’ai l’honneur de vous proposer de ne plus admettre les dames aux cours de sciences de la faculté (…) Si leur nombre devenait important, elles pourraient provoquer un abaissement sensible du niveau de l’enseignement », écrivait, en 1855, le scientifique. Sidérant, et pourtant toujours d’actualité dans certains pays. Preuve, s’il en fallait, que le combat est encore et toujours à mener.

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