Publicité
Réservé aux abonnés

Après une grève historique des cheminots allemands, la Deutsche Bahn cède sur les 35 heures

Relève d’un conducteur d’un train de la Deutsche Bahn dans la gare principale de Berlin.
Relève d’un conducteur d’un train de la Deutsche Bahn dans la gare principale de Berlin. Lisi Niesner / REUTERS

L’accord arraché après le mouvement ne concerne que les cheminots du syndicat minoritaire GDL.

C’est un sentiment précaire de soulagement, dénué de tout triomphalisme, qui a accompagné, mardi, l’annonce d’un accord salarial à la Deutsche Bahn. Après six périodes de grève massivement suivie, qui ont paralysé le trafic ferroviaire depuis l’automne 2023, le syndicat des cheminots GDL s’est vu satisfaire, sur le principe, sa principale revendication d’une réduction du temps de travail à 35 heures, sans baisse de salaire.

« Ce compromis est financièrement difficile », a reconnu Martin Seiler, le directeur des ressources humaines de la DB, qui, l’an dernier, a affiché une perte brute de 1,3 milliard d’euros, une baisse de 10 milliards de son chiffre d’affaires, un endettement de 34 milliards d’euros, accompagnés d’une dégradation vertigineuse des conditions de transport.

« Nous regrettons que nos grèves aient affecté les voyageurs », a commenté pour sa part le président du syndicat des conducteurs, Claus Weselsky, tout en rejetant l’unique responsabilité sur l’employeur. « La vie est faite…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 79% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Après une grève historique des cheminots allemands, la Deutsche Bahn cède sur les 35 heures

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
2 commentaires
  • Vox Populi

    le

    Flexibilité ! Bonne idée !

  • dutch

    le

    Kolossal erreur !

À lire aussi