Opinion | ZAN : un concept séduisant mais inadapté Contenu réservé aux abonnés
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Le vote de la loi Climat en 2021 a fait surgir le concept de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) défini comme « tout ce qui est pris à la nature doit être rendu ». Si le procédé plaît en théorie, il ne semble pas adapté à la réalité des plans d'urbanisme, dénonce Anthony Perez.
La France est une grande consommatrice de foncier avec 5,5 % de son territoire artificialisé, bien au-dessus de la moyenne européenne de 4 %. Un paradoxe pour un pays aussi grand. On compte en France 470 m² artificialisés par habitant, c'est quasiment deux fois plus que l'Italie ou aux Pays-Bas.
Depuis trente ans, l'artificialisation a progressé beaucoup plus vite que la démographie : près d'un quart des communes françaises a continué d'artificialiser alors même que leur population déclinait. Selon une étude réalisée en juillet 2019 par France Stratégies, en poursuivant à ce rythme, 280.000 hectares de terres seront artificialisés d'ici 2030… davantage que la superficie du Luxembourg !
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