Un hommage national a été rendu ce mercredi 20 mars depuis la cour des Invalides à l’amiral Philippe de Gaulle, fils du général, décédé dans la nuit du 12 au 13 mars dernier, à l’âge de 102 ans.
«Honorer un homme au parcours exemplaire». Ce mercredi 20 mars, Emmanuel Macron a présidé une cérémonie d’hommage en la mémoire de l’amiral Philippe de Gaulle, décédé dans la nuit du 12 au 13 mars dernier à l’âge de 102 ans. Une séquence qui s'est déroulée dans la cour des Invalides à Paris.
Le cercueil du fils du général Charles de Gaulle a été porté par des élèves de l’école navale de Brest, tandis que les honneurs militaires lui ont été rendus par un sifflet de gabier et la démonstration du drapeau des fusiliers marins et le bagad de Lann-Bihoué, un ensemble de musique bretonne, interprété par la marine nationale. Les avions de l’Aéronavale ont survolé ensuite la cour des Invalides.
Lors de sa prise de parole, le chef de l’Etat est revenu sur la vie de Philippe de Gaulle, celle du fusilier marin lors de la Seconde Guerre mondiale, décoré de la croix de guerre, devenu pilote d’aéronautique, un des premiers d’hélicoptères en France, mais aussi sénateur pendant 17 ans.
Une vie «d’une richesse infinie»
Pour rappel, lors de l’annonce de sa mort, une minute de silence avait été observée à l’Assemblée nationale comme au Sénat. Le président de la chambre haute Gérard Larcher a salué «102 ans d’une vie d’une richesse infinie».
Philippe de Gaulle s'était consacré à la préservation de la mémoire de son père. L'amiral a ainsi publié plusieurs ouvrages sur le général, dont «De Gaulle, mon père», un succès d'édition. Le «fils ébloui», comme il le disait, entendait ainsi humaniser le général, icône de son vivant, chef de la France libre et ancien président de la République, décédé en 1970.