Amandine Henry dans la tourmente

Amandine Henry
Amandine Henry n’échappe pas aux critiques après la qualification de l’équipe de France féminine en finale de la Ligue des nations. La milieu de terrain de 34 ans a flanché en seconde période face à l’Allemagne, avant même d’offrir un penalty à 10 minutes de la fin.

A cinq mois des Jeux Olympiques, Amandine Henry et Eugénie Le Sommer, toutes deux 34 ans, peuvent conclure leur immense carrière en équipe de France avec le tout premier titre de l’histoire de la sélection féminine. Après leur victoire contre l’Allemagne (2-1), vendredi soir au Groupama Stadium, les Bleues défient l’Espagne en finale de la Ligue des nations, mercredi prochain à Séville.

Privé de sa capitaine Wendie Renard, Hervé Renard aura besoin de ses cadres, lauréates à de nombreuses reprises de la Ligue des champions féminine avec l’OL. Le défi est immense face aux championnes du monde 2023.  Or Henry devra se reprendre après avoir souffert au fil de la seconde période, avant même de commettre une faute de main malheureuse qui a offert un penalty à la Frauenteam à la 81e minute (Giulia Gwinn a transformé la sentence).

Passage en 4-3-3 pour la finale ?

Amandine Henry a pourtant fait le nécessaire pour aborder le Final Four de la Ligue des nations dans les meilleures conditions. Avant de débuter sa deuxième saison au Angel City FC, formation de Los Angeles, l’ancienne Lyonnaise a été prêtée deux mois au Losc. Exclue le 20 janvier en D1 Arkéma, elle a raté trois matches avant d’en jouer un dernier avec les Dogues le 14 février (pour une défaite 5-1 contre le FC Fleury en Coupe de France).

L’entrejeu tricolore aura fort à faire face aux Espagnoles, notamment dans cette partie du terrain, face à la Ballon d’Or Aitana Bonmati. Un changement tactique, d’un 4-4-2 au 4-3-3, est largement possible, avec l’entrée de Sandie Toletti en numéro 6 pour épauler Amandine Henry et Grace Geyoro. Le Sommer a cédé sa place à Toletti pour le dernier quart d’heure, mais c’est Marie-Antoinette Katoto qui est en danger en attaque…

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À propos de l'auteur
Jean-Sébastien Grond
Alias « JS ». Le crack de la rédac. De Paris à Marseille, de Manchester au Vietnam, de la Russie au Qatar, ce diable de Jean-Sébastien s’incruste dans tous les stades du monde pour vous faire vivre de l’intérieur les plus grands matches. Collectionneur de golazos, aucune bombazo ne lui échappe. Point faible: trop fort, surtout à MPG.