Jon Jones a offert sa version des faits, jeudi matin, une douzaine d’heures après que son combat face à Daniel Cormier ait été rayé de la carte d’UFC 200 en raison d’une possible entrave à la politique antidopage de l’UFC.

Champion intérimaire des mi-lourds, Jones et son rival Cormier devaient fouler l'octogone samedi à Las Vegas dans le cadre d'une unification des titres de la division.

« Je veux débuter en m’excusant à tous les supporters qui comptaient sur moi pour cet événement, à l’UFC et à mon adversaire Daniel Cormier. Ce combat avait une grande signification pour moi. Je suis désolé et triste qu’il n’ait pas lieu. Ça fait très mal », a-t-il marmonné, le regard vide, dans un bref énoncé devant les membres des médias.

« Je n’ai aucune idée ce qu’ils ont trouvé dans mon échantillon. Je ne sais même pas comment se prononce le produit qu’ils ont détecté. J’ai toujours pris le même type de suppléments. C’est dur à accepter », a ajouté le combattant avant de quitter momentanément, visiblement affecté.

« Si je suis suspendu pendant deux ans, peut-être est-ce la volonté de Dieu », a proposé Jones, à la fois émotif et résigné quant au sort qui l'attend, avant d'ajouter que d'être catalogué comme un tricheur est l'épreuve la plus difficile à laquelle il aura été confronté dans sa carrière en arts martiaux mixtes.

« Les 24 dernières heures ont été un véritable tourbillon, a convenu son gérant Malki Kawa. Lorsqu’on nous a appris la nouvelle, c’était évidemment un choc. À ce point-ci, nous n’entrerons pas dans les détails », s’est-il contenté de dire.

« Ce n’est pas une nouvelle qui est facile à absorber pour lui en ce moment. C’est encore frais. Nous espérons de recevoir dès ce soir les résultats de l’échantillon B. »

À moins qu'un remplaçant de dernière minute lui soit désigné au cours des prochaines heures, l'affrontement entre les poids lourds Brock Lesnar et Mark Hunt fera office de combat principal d'UFC 200.

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