Saône-et-Loire Les sols gorgés d’eau entravent le travail des maraîchers
« Au moins avec la pluie, la mare se remplit toute seule. » C’est dotée d’un optimisme à toute épreuve que Marie-Pierre Tual, chaussée de ses indispensables bottes, arpente, ce mercredi, le terrain de la ferme des Curles, à Granges.
La veille, elle est parvenue, malgré « les seaux d’eau tombés du ciel », à finir sa plantation d’oignons. Au total 2 300 plants. Mais sans trop savoir à quel rendement s’attendre. Quand elle soulève le voile qui recouvre les choux, on voit qu’eux aussi baignent dans l’eau. Tout comme les petits pois, plantés au début du mois de février. « Il est difficile d’estimer la perte », précise la maraîchère qui...
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