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Européennes : François-Xavier Bellamy attaque frontalement le RN et Renaissance

François-Xavier Bellamy et Les Républicains ont lancé ce samedi leur campagne en vue des élections européennes de juin 2024. L’occasion de s’en prendre vivement au Rassemblement national et à Renaissance.

Clément Marna , Mis à jour le
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes
François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux européennes © Lafargue Raphael/ABACA

Les Républicains ont choisi la Seine-Saint-Denis et plus précisément Aubervilliers pour lancer leur campagne aux élections européennes de juin prochain. Lors de son premier meeting, ce samedi 23 mars, François Xavier-Bellamy, tête de liste du parti de droite, s’est montré particulièrement virulent à propos de l’opposition.

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« Le RN, où était-il ? »

Eurodéputé depuis juillet 2019, celui qui avait déjà conduit la liste LR lors des dernières élections continentales a fustigé l'inaction du Rassemblement national au Parlement européen. « Quand nous exigions que la Commission européenne finance des murs aux frontières extérieures de l’Europe, madame Hayer disait que nous étions ignobles. Et le RN, où était-il ? Ailleurs aussi, a-t-il clamé. Où étaient ses 23 élus quand nous menions ces combats ? Où était le RN quand nous défendions l’agence Frontex, attaquée par toute la gauche ? Quand je faisais interdire à la Commission de faire la publicité du hijab ? »

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Face à un public acquis à sa cause, François Xavier-Bellamy a multiplié les questions rhétoriques : « Vivement le 9 juin, dit le RN, mais pourquoi ne pas avoir commencé plus tôt ? » Ses sympathisants ont ensuite scandé « Rien ! », lorsque la tête de liste a demandé ce qu’avait changé la victoire du Rassemblement national aux européennes de 2019.

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« En dix ans, leurs élus n'auront pas déplacé une seule virgule dans un seul texte européen. La victoire du RN ne sert que le statu quo, elle ne sert que le macronisme. Au Parlement européen, les uns font la politique de la gauche, pendant que les autres font la politique de la chaise vide », a-t-il critiqué.

Bruno Le Maire et la « start-up nation » aussi visés

Alors que le Rassemblement national et Renaissance s’étaient mutuellement critiqués lors de leur meeting respectif pour lancer les élections européennes, François Xavier-Bellamy a décidé de s’en prendre aux deux. Il a notamment attaqué Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. « Il découvre la crise tous les matins en se réveillant, et quelques heures plus tard, il se souvient qu’il est ministre de l’Économie », a cinglé la tête de liste des Républicains.

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« Vous tous, chers amis, vous aussi vous auriez pu partir ailleurs. Vous auriez pu suivre les gagnants de la start-up nation ou bien ceux qui se croient déjà installés à l'Élysée ou Matignon », a-t-il lancé à la foule. De son côté, Éric Ciotti, président du parti, a également participé au meeting : « On ne s’improvise pas chef de guerre avec des gants de boxe », a-t-il taclé en référence à la photo d’Emmanuel Macron publiée dans la semaine.

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