Aurore Bergé : « Il faut réformer l'index d'égalité professionnelle »

GRAND ENTRETIEN - La France est devenue le premier pays au monde à voter l'inscription le droit à l'avortement dans sa Constitution. Un symbole majeur, et ce, alors que la semaine s'achève ce vendredi par la Journée internationale des droits des femmes. Sur le front économique, la bataille n'est pas encore gagnée, si l'on regarde les statistiques publiées par l'Insee sur les inégalités salariales. En matière d'égalité économique et professionnelle, la ministre déléguée, Aurore Bergé, estime qu'il convient surtout de garantir l'application des lois existantes, notamment à travers le renforcement de sanctions. Rencontre.
Pauline Chateau
« En matière d'égalité économique et professionnelle, nous avons d'abord besoin de garantir l'application de ce qui existe ou, peut-être, de renforcer la loi sur des sanctions », a affirmé la ministre Aurore Bergé à La Tribune, à la veille de la remise du rapport du Haut Conseil à l'Egalité, consacré à cet outil mis en place en 2019.
« En matière d'égalité économique et professionnelle, nous avons d'abord besoin de garantir l'application de ce qui existe ou, peut-être, de renforcer la loi sur des sanctions », a affirmé la ministre Aurore Bergé à La Tribune, à la veille de la remise du rapport du Haut Conseil à l'Egalité, consacré à cet outil mis en place en 2019. (Crédits : Dr)

LA TRIBUNE - En début de semaine, l'Insee a dévoilé les derniers chiffres sur les inégalités salariales entre les femmes et les hommes. Le revenu salarial moyen des femmes est inférieur de 23,5 %, tous postes confondus, à celui des hommes. L'écart se réduit à 14,9% à temps de travail identique, et à 4% à poste comparable. Quel regard vous portez sur ces chiffres ?

AURORE BERGÉ- Collectivement, on a tendance à s'attarder davantage sur le 24% d'écart. L'avantage est que cela permet de mettre un coup de projecteur, et sans doute, un coup d'accélérateur sur la nécessité de corriger les inégalités. L'inconvénient est que l'on donne le sentiment que nous n'arrivons pas à avancer. A travail égal, salaire égal, ne doit pas rester un slogan, il reste des inégalités. A mes yeux, 4% est une inégalité qui est inacceptable, mais cela signifie aussi que des marches ont été franchies.

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Quelle conclusion en tirez-vous ?

Il y a une action sur le temps de travail à mener qui est évidente, mais il y a aussi une action sur les métiers. D'où l'enjeu de prendre à la racine la question de la lutte contre toutes les formes de stéréotypes. Tant que des biais de genre persisteront dès la toute petite enfance, ils continueront à codifier, stéréotyper les imaginaires de nos enfants, nous continuerons, collectivement, à diriger plus instinctivement nos petites filles, vers les métiers du lien, du soin, de l'accompagnement. Et nos petits garçons vers des filières qui sont vues comme étant plus des filières d'excellence, pour lesquelles il y a, des pénuries de talents et des niveaux de rémunération supérieurs. C'est donc bien ce traitement à la racine que nous devons réussir à faire, notamment à travers la formation délivrée aux professionnels de la petite enfance et aux enseignants.

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La lutte contre toutes les formes de stéréotypes constitue un enjeu, aussi, pour nos entreprises. Prenons l'exemple de l'étude Gender Scan [dévoilée le 20 février dernier, cette étude a été menée auprès de 1.436 étudiants des filières techniques, scientifiques et numériques par le cabinet Global Contact, en partenariat avec la CDEFI, Orange, la FDJ, Sopra Steria et Bpifrance, NDLR] : elle montre les efforts qui sont réalisés par les entreprises qui s'engagent. Et pour cause, elles voient bien qu'elles sont en train de se couper d'un vivier énorme. Lorsqu'on parle de réindustrialisation, de cyberdéfense, de cybersécurité et d'intelligence artificielle, on a besoin de femmes, et on a intérêt à ce qu'il y ait des femmes.

Dans un récent entretien accordé au Parisien, vous avez mis l'accent sur la question du premier salaire, annonçant votre intention de créer un indicateur, avec Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, permettant de mesurer si les inégalités salariales se créent dès le début de la vie active. Or, un index d'égalité professionnelle a été mis en place depuis 2019...

L'index d'égalité professionnelle est un outil qui, je le crois, est nécessaire et utile. Utile, car les entreprises ont progressé depuis sa création. Elles ont compris qu'il était dans leur intérêt de le calculer, en termes d'image et de communication interne, vis-à-vis de leurs propres collaborateurs.

L'index d'égalité professionnelle reste toutefois un outil très critiqué, sur sa méthodologie, puisqu'il exclut notamment certains publics, et son efficience. Que répondez-vous à ces critiques ?

Je n'ai pas de tabou à dire qu'il faut réformer l'index. C'est une discussion que nous aurons avec Catherine Vautrin [Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, NDLR] dans une concertation dédiée avec les organisations syndicales et patronales.

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En revanche, face à ces critiques qui persistent dans l'opinion, qui consistent à dire que l'index d'égalité professionnelle compare des choses qui ne sont pas comparables, je réponds qu'il y a un indicateur que personne ne pourra critiquer : c'est celui que je souhaite élaborer avec Sylvie Retailleau et qui consistera à déterminer si, lorsqu'on a fait les mêmes études, il y a une inégalité de rémunération, entre les femmes et les hommes, dès le début de la vie active. Rien ne justifie une inégalité de salaire entre les femmes et les hommes en sortie de même école, même université, BTS ou CFA.

Je suis persuadée que cet indicateur portant sur le premier salaire peut aussi avoir un effet d'entraînement. A la fin, encore une fois, les entreprises, qui veulent recruter, vont voir qu'elles ont intérêt à être les mieux-disantes, et donc à lutter fortement contre les inégalités, y compris à l'entrée des premiers salaires.

En octobre dernier, Elisabeth Borne, alors Première ministre, avait fait part de son intention de réformer l'index d'égalité professionnelle. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Un rapport du Haut Conseil à l'Egalité a été remis au Gouvernement [Il a été dévoilé le 7 mars, au lendemain de cet entretien, NDLR]. Il permet de faire un premier tour de table. Aujourd'hui, personne ne remet en cause le fait que cet index existe. Son efficience, elle, est aussi liée aux sanctions que nous allons mettre en place. Je le réaffirme : les entreprises qui ne publient pas leur index, qui ne l'ont toujours pas mis en place, ou qui auraient des scores inférieurs à 75 sur 100, vont être exclues des marchés publics.

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Faut-il aller plus loin ? J'ai toujours dit que je n'avais pas de tabou en la matière, notamment sur les entreprises qui persisteront demain à avoir des résultats inférieurs à 75. Je pense qu'il faut qu'il y ait une vraie consultation de toutes les organisations syndicales et patronales. Je suis persuadée que nous pouvons trouver du consensus sur des biais qui persistent au sein de l'index ou des situations qui ne sont pas appréhendées.

En matière d'égalité professionnelle, quel bilan tirez-vous de la loi Rixain, qui impose des quotas dans les postes de direction des grandes entreprises à horizon 2030 ?

On voit bien que progressivement, les chiffres et les statistiques ont réussi à évoluer, à s'améliorer. La loi permet de changer des représentations, de bouger les entreprises en créant une pression saine. Une question reste toutefois en suspens, celle de la présence des femmes, non plus seulement dans le top management, mais aussi dans le management intermédiaire. On en revient aux questions sur les stéréotypes, la mixité et la diversité. Il appartient aux entreprises d'évoluer, pour constituer un vivier de femmes qu'elles accompagnent, soutiennent et promeuvent à tous les niveaux. De mon point de vue, c'est le défi que nous avons aujourd'hui. Je sens les entreprises très volontaristes sur ce sujet.

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Une des difficultés auxquelles les femmes sont confrontées au cours de leur carrière professionnelle est la conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle, voire familiale. Aujourd'hui, la maternité a encore un impact négatif sur la carrière. La refonte du congé parental, récemment annoncée, appelé congé de naissance, est-elle suffisante ?

Il faut assumer de dire qu'aujourd'hui on n'est pas égaux face à la parentalité. Si elle est un frein pour les femmes, elle est une promotion pour les hommes. Cette situation conduit des femmes à retarder, voire à renoncer à leur projet d'avoir un enfant. Je trouve ça invraisemblable que des femmes en 2024 se disent « c'est ma mort professionnelle si jamais j'ai un enfant ». Les femmes doivent être libres d'avoir ou non des enfants et de choisir quand elles en veulent.

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Nous avons fait évoluer les représentations, à travers l'allongement du congé paternité. L'évolution du congé parental, elle, va permettre de faire progresser les représentations et les modalités d'organisation au sein des entreprises. Le montant du congé de naissance va s'élever au maximum à 1.800 euros, contre 429 euros avant, ce qui, là aussi, changera la donne. In fine, il permettra de redistribuer les rôles, sans s'immiscer dans la vie des familles, en laissant plus de liberté.

Outre la grossesse et la maternité, d'autres sujets, liés à la santé sexuelle et reproductive des femmes peuvent avoir un impact sur la carrière (règles, endométriose, ménopause...). Comment ces sujets doivent-ils être adressés ? Appartient-il au politique et/ou aux entreprises de s'en saisir ?

Il est toujours difficile d'arriver à positionner une ligne, un équilibre en disant : qu'est-ce qui relève de la responsabilité de la société, et donc du politique, d'un côté, et des entreprises, de l'autre ? Il est vrai que la responsabilité sociale et sociétale est de plus en plus exigeante. Est-ce du ressort absolu des entreprises ?

Ce qui est important, c'est que déjà, on a progressivement réussi à lever des tabous. Aujourd'hui, je trouve qu'on arrive à un équilibre qui est plutôt efficace : la question du bien-être au travail est considérée. Et sur ce dossier, force est de constater que des entreprises s'engagent sur les enjeux de santé. Elles se saisissent naturellement de ces sujets, progressivement, parce qu'il y a une demande sociétale qui est très forte, et parce que, dans certains secteurs, la concurrence pour attirer les talents est très vive.

En matière d'égalité économique, le gouvernement a retenu l'an dernier une proposition parlementaire, destinée à individualiser par défaut le taux de prélèvement à la source au sein des couples mariés et pacsés. Cette réforme concerne uniquement le mode de collecte de l'impôt sur le revenu : faut-il revoir le mode de calcul de l'impôt sur le revenu en France, en abandonnant la logique de foyer fiscal ?

En 2017, lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait proposé d'individualiser l'impôt sur le revenu pour les couples. Le taux de prélèvement à la source individualisé sera appliqué à partir de 2025 par défaut.

A vos yeux, quelle est la priorité afin de garantir l'indépendance économique des femmes ?

Elle constitue souvent le dernier obstacle, notamment pour des femmes qui sont victimes de violences pour réussir à s'en sortir. La violence, ce n'est pas uniquement des coups : c'est vous interdire de travailler, d'avoir un compte bancaire. Vous ne partez pas, aussi, parce que vous n'avez plus de compte en banque. Ça, je pense que c'est un vrai sujet, peut-être même plus criant que la question de l'impôt sur le revenu. Il est de notre rôle de regarder de près la situation des femmes qui n'ont plus cette autonomie économique, parce qu'elles sont prisonnières de leur situation et de leur condition. Sur ce sujet, nous avons un travail colossal à réaliser.

Comment comptez-vous vous y prendre ?

Cela passe par des mesures d'aide et d'accompagnement que nous avons mises en place. Typiquement, l'aide universelle d'urgence [disponible depuis le 1er décembre 2023, elle s'adresse aux victimes de violences conjugales, sous conditions de revenus, et pour un montant calculé en fonction de la composition du foyer accompagné, NDLR] répond à ce genre de situations de femmes, qui subissent des violences, et permet de lever le dernier obstacle au fait de partir. Aujourd'hui, 12.218 aides universelles ont été octroyées, pour un montant moyen de 875 euros.

Je pense que c'est, aussi, un sujet que nous pourrions aborder avec la Fédération bancaire française (FBF), par exemple, et avec les grands groupes du secteur, au travers de la formation des collaborateurs, lorsque des demandes sont formulées par des clients de prêts, de comptes joints... où l'on peut aussi déceler des situations, qui peuvent, parfois, être des situations de violence. Il faut que nous ayons une mobilisation collective sur ces sujets.

Le gouvernement a également mis en place une réforme permettant le versement de la pension alimentaire de manière automatique par la Caisse des allocations familiales. Quel recul avez-vous sur ce dispositif ?

La pension alimentaire, on le sait bien, a pu être utilisée comme un outil de chantage, au détriment des femmes. Cette situation a pu conduire de nombreuses femmes, qui avaient réussi à sortir d'un cercle de violences, à renoncer à percevoir la pension alimentaire, plutôt que de rouvrir des conflits qui pouvaient avoir des répercussions sur elle-même et sur leurs enfants. Notre réforme a permis de sortir les femmes de cette angoisse-là et de réduire massivement les impayés et de sécuriser les revenus des femmes. C'est un acquis majeur pour toutes les femmes. Sans doute faut-il aller plus loin : beaucoup de femmes renoncent à la réévaluation de la pension alimentaire. Il est légitime de pouvoir réévaluer la pension alimentaire, à la hausse comme à la baisse d'ailleurs, en fonction de l'évolution professionnelle des uns et des autres, des besoins de l'enfant, etc.

Lors de votre audition par la délégation des droits des femmes à l'Assemblée nationale, le 5 mars dernier, vous avez employé le terme de « conquête » pour améliorer les droits économiques des femmes. Le ministère de l'Economie a récemment annoncé un plan d'économies de dix milliards d'euros sur les dépenses de l'Etat. Au total, sept millions d'euros ont été retirés sur le budget de l'égalité femmes-hommes. Craignez-vous d'être entravée dans les chantiers que vous souhaitez mener, au regard des impératifs budgétaires ?

Sur le budget, nous allons pouvoir objectiver les choses. Dans le prochain projet de loi de finances, et je l'ai redit mercredi matin en Conseil des ministres, chaque ministère va devoir dire ce qu'il fait dans son budget en matière d'égalité. C'est là que l'on va se rendre compte que, dans les faits, l'Etat fait beaucoup plus, et de plus en plus. Mon enjeu, c'est d'arriver à embarquer l'ensemble des membres du gouvernement sur ce sujet, parce que c'est la grande cause des deux quinquennats du Président de la République.

Ensuite, les discussions budgétaires sont en cours. En revanche, ce que nous avons posé comme règle très claire, et comme ligne rouge conjointe avec le ministre de l'Economie, c'est qu'évidemment il n'y a pas 1 euro qui manquera, ni sur l'accès aux soins, ni sur la lutte contre les violences. C'est pour cette raison que je ne suis pas inquiète. Au-delà de conquêtes sociales nouvelles qui doivent pouvoir exister, il y a un enjeu sur l'effectivité des droits. En matière d'égalité économique et professionnelle, nous avons d'abord besoin de garantir l'application de ce qui existe ou, peut-être, de renforcer la loi sur des sanctions.

Propos recueillis par Pauline Chateau

Pauline Chateau
Commentaires 13
à écrit le 09/03/2024 à 18:57
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Elle décrète que les hommes et les femmes doivent avoir le même salaire et elle ferme son ministère devenu inutile.

à écrit le 09/03/2024 à 17:21
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Pas de sanctions, des salaires identiques pour les hommes et les femmes : si vous ne voulez pas monter le salaire des femmes baissez celui des hommes. Egalité !

à écrit le 08/03/2024 à 19:12
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Il faudrait faire une loi pour l'égalité des salaires comme dans l fonction publique , au lieu de constater les écarts !

le 09/03/2024 à 15:27
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Il n'y a aucune égalité/loi ni reconnaissance du travail accompli, alors pour une égalité des salaires dans notre pays s'est impossible, dans la même entreprises deux travailleurs qui ont le même poste même diplômes et bossent a l'identique avec le m...

à écrit le 08/03/2024 à 13:58
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On nous dit que la différence de salaire entre hommes et femmes peux aller jusqu'à 25%. Pour être juste il ne devrait pas il y avoir de différence. Dites aux patrons que les hommes doivent être payés comme les femmes, ils seront contents de faire des...

à écrit le 08/03/2024 à 9:09
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Il faut réformer Aurore , supprimer les index et avoir salaire égal pour hommes et femmes, comme dans l'administration.

à écrit le 08/03/2024 à 8:19
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4% d'inégalités de salaires, déjà faut voir à niveau d’ancienneté équivalent mais surtout le travail ne se limite pas au salaire. Prendre des heures supplémentaires ou des horaires décalées, des charges lourdes, des responsabilités, des projets ou de...

le 08/03/2024 à 9:11
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quand mme borne parle de sexisme incidieux si son job avait eu lieu correctement elle aurait rendu la remuneration egale a fonction egale ce que sont refus de faire conduit d'autre a se croire superieur surtout quand l'education est eleve

à écrit le 08/03/2024 à 7:31
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Quels pouvoirs avez vous sur les propriétaires de capitaux et d'outils de production ? Il faut, yaka et pendant tce temps une femme meure tous les trois jours sous les coups de son mari, visiblement leurs problèmes graves pourtant ne sont pas les vôt...

le 08/03/2024 à 8:18
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non a un index homme femme tous egaux point c'est tout il n'y a pas a chercher une excuse fonction egale remuneration identique on voit bien le travail des syndicats qui saborde l'egalite et en plus une femme

le 08/03/2024 à 8:34
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Ben oui mai nos dirigeants si faibles ne savent que geindre sans remettre leur faiblesse en question, c'est épuisant.

à écrit le 08/03/2024 à 6:34
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L'inégalité hommes/femmes ramenée â ce qu'elle n'est pas par les statistiques...

à écrit le 08/03/2024 à 5:02
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Voilà une ministre inutile elle doit son poste non pas à des compétences avérées mais à sa formation IEP comme un bon nombre de politique. IEP la voie royale pour la politique mais tellement hors sol.

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