Vers une nouvelle grève massive des contrôleurs SNCF ?

Vers une nouvelle grève massive des contrôleurs SNCF ?
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SUD-Rail a déposé un préavis de grève couvrant tout le mois de mai...

Vers une nouvelle grève massive des contrôleurs SNCF ?
Crédit photo © Reuters

(Boursier.com) — Après une grève des contrôleurs de la SNCF mi-février, qui avait impacté quelque 150.000 voyageurs en France, le syndicat SUD-Rail a annoncé jeudi soir avoir déposé un préavis de grève couvrant tout le mois de mai, pour faire pression lors des négociations portant sur les fins de carrière.

"La dernière grève des 16/17/18 février ne semble être qu'un début dans ce rapport de force qui s'installe un peu plus chaque jour ! La patience des ASCT [agents du service commercial trains] a ses limites tandis que leur détermination reste intacte !", affirme le troisième syndicat du groupe ferroviaire dans un trac.

Le préavis déposé par Sud-Rail s'étend du mardi 30 avril au vendredi 31 mai, un mois marqué par plusieurs jours fériés et ponts (1er mai, 8 mai, Ascension, Pentecôte). "Après avoir dû faire face à un Bashing ASCT auquel a pris part la direction dans les médias, les contrôleurs sont retournés à bord des trains et attendent depuis un signe de la direction qui semble jouer la montre !", alerte le syndicat.

Appel à une amélioration du dispositif de cessation progressive d'activité

La prochaine table ronde sur la fin de carrière est prévue pour le 10 avril. "Nos attentes restent les mêmes, la balle est toujours dans le camp de la Direction", estime SUD-Rail. Les contrôleurs réclament notamment une amélioration de leur dispositif de cessation progressive d'activité. Celui-ci leur permet de partir une année en avance, moyennant une rémunération moindre pendant l'année précédant leur départ à la retraite.

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Lors du précédent mouvement social des contrôleurs à la mi-février, à l'appel de Sud-Rail et de la CGT Cheminots, environ trois agents sur quatre s'étaient mobilisés, principalement pour des revendications liées à la revalorisation salariale.

Seulement un TGV sur deux étaient en circulation, faute de chef de bord. Selon le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, environ 150.000 Français sur un million qui avaient prévu de voyager en train ont été impactés par ces perturbations.

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