Quand certains témoignages restent lettre morte, les affaires Matzneff, Duhamel, Ruggia, Jacquot trouvent un fort écho. Parce que les victimes n’avaient pas la majorité au moment des faits reprochés ? Oui… mais pas seulement.
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Publié le 27 février 2024 à 17h08
Mis à jour le 07 mars 2024 à 19h11
Dans une tribune intitulée « La sinistre exception culturelle du #MeToo à la française », publiée en 2021 dans Libération, l’historienne et écrivaine Laure Murat affirmait que les affaires les plus retentissantes ayant émergé du mouvement autour des violences sexuelles se distinguaient dans notre pays par une caractéristique singulière. « Adèle Haenel avait 12 ans au moment des faits, Vanessa Springora 13, et “Victor” Kouchner 14, remarquait-elle. Quant aux accusatrices de Polanski, leur âge au moment des faits présumés […] oscille entre 10 et 18 ans. Toutes sont des affaires de pédocriminalité. » Ces dernières semaines est venue s’ajouter la très médiatisée
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