Le jeudi 21 mars, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a autorisé la création d’une zone militaire temporaire (ZMT), au cœur de l’aéroport Rennes-Saint-Jacques-de-la-Lande, pour sécuriser un Rafale de l’Armée de l’air, rattaché à la base de Saint-Dizier (Haute-Marne). L’avion stationnait exceptionnellement dans l’aéroport depuis la veille, suite à une panne.
« L’avion a dû atterrir à Saint-Jacques suite à une collision avec un oiseau », détaille-t-on à l’État-major de la Zone de Défense Ouest, à Rennes, contacté par Le Télégramme. « Après l’impact, des vérifications techniques étaient nécessaires. »
Une situation exceptionnelle
Pour effectuer le contrôle sur place, l’État-Major a demandé au préfet la création d’une zone militaire temporaire (ZMT). Un périmètre de 50 mètres de rayon a été instauré autour de l’avion, jusqu’à ce qu’il soit réparé. Les ajustements techniques n’ont pas duré longtemps : « L’avion a redécollé vendredi après-midi », ajoute l’État-major.
La création d’une zone militaire à l’aéroport de Rennes Saint-Jacques est exceptionnelle. Et peut-être même une première. D’ordinaire, les Rafale décollent et atterrissent sur les bases militaires prévues à cet effet, comme la base d’aéronautique navale de Landivisiau et la base de l’armée de l’air à Saint-Dizier, en Haute-Marne, d’où provenait ce Rafale.