Cigarette électronique : les puffs bientôt interdites en France

Par Paolo Garoscio | Mis à jour le 25/03/2024 à 08:55

En France, la lutte contre le tabagisme prend une nouvelle tournure avec l'approche imminente de l'interdiction des puffs, ces cigarettes électroniques jetables très prisées par les jeunes. Après de nombreux débats, et un texte qui aura traîné au Parlement pendant plus d’un an, un accord a été trouvé entre les députés et les sénateurs.

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Les cigarettes électroniques appelées Puff seront bannies de France.

L’interdiction des puffs est enfin actée

Les "puffs", dispositifs électroniques de vapotage à usage unique, contiennent de la nicotine et sont vendus avec divers arômes plaisants, loin du goût âpre de la cigarette classique. Leur accessibilité et leur marketing ciblé vers les jeunes ont soulevé des inquiétudes quant à leur effet passerelle vers le tabagisme traditionnel, ainsi que leurs impacts négatifs sur la santé publique et l'environnement. Entre produits inhalés et pollution liée aux batteries et au plastique, la question de l’intérêt réel des puffs se posait.

Une coalition de députés français, avec en tête des figures écologistes, a porté une proposition de loi visant à interdire la vente de ces produits. Elle a été déposée en novembre 2022, et avait été adoptée. Mais le Sénat l’a modifiée en décembre 2023, relançant la navette parlementaire qui s’est terminée le 21 mars 2024.

La Commission européenne va-t-elle valider la mesure ?

Le Parlement français a trouvé un consensus sur cette interdiction, étape cruciale vers une application effective dès septembre 2024. Jeudi 21 mars 2024, le texte modifié par le Sénat a en effet été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale, ce qui fait qu’il est adopté définitivement. Objectif : lutter contre le tabagisme chez les jeunes, avec l'objectif ambitieux d'atteindre une génération sans tabac d'ici 2032.

La France, en phase avec les directives européennes sur les produits du tabac, a soumis sa décision à la Commission européenne pour approbation. Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a confirmé sur X (ex-Twitter) avoir communiqué la décision. La Commission européenne a six mois pour la valider, ou la rejeter. D'autres pays, comme la Belgique, l'Allemagne, et l'Irlande, envisagent des mesures similaires, signifiant un possible changement d'approche à l'échelle de l'Union Européenne.

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