Mais cette affaire ne cacherait-elle pas également une question de sexisme de la part d’une certaine frange politique et d’une partie de la population ? Depuis ce week-end, un mouvement se met en place. On peut voir des femmes finlandaises ou non, politiques ou non, qui se filment en train de danser et postent leurs vidéos sur les réseaux sociaux en soutien à la Première ministre.
C’est quelque chose qui touche plusieurs femmes politiques, on a vu d’autres femmes en pâtir.
Nicolas Baygert estime que le genre de la personnalité politique peut en effet jouer. "Ici, très clairement, la volonté de créer ce sentiment d’indignation, c’est finalement de dire que c’est un procès en incompétence, c’est de dire que Sanna Marin n’est pas totalement au niveau. Et c’est quelque chose qui touche plusieurs femmes politiques, on a vu d’autres femmes en pâtir."
Mais au-delà d’une question de genre ou d’âge, le spécialiste pointe davantage un outil de communication politique utilisé par l’opposition. "Les attaques sont aussi une volonté de dénoncer une forme de lâcher-prise de la part de Sanna Marin, de dire que dans un contexte où le pays peut se voir confronté à une crise de sécurité, elle n’est peut-être pas au rendez-vous."