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Seb développe Krampouz, de Pluguffan au Moyen-Orient
Cinq millions d’investissement pour développer Krampouz à l’export. Le président de Seb, groupe propriétaire du fleuron finistérien, a inauguré l’extension de l’usine et célébré les 75 ans de la marque cornouaillaise.
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Soixante-quinze ans d’existence et l’inauguration de l’extension de l’usine de Pluguffan : la société Krampouz, propriété du groupe Seb depuis trois ans, a mis les petits plats dans les grands, vendredi 15 mars, pour marquer le coup et la visite de Thierry de La Tour d’Artaise, président d’un groupe industriel français pesant huit milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel, dégagé par 33 000 salariés travaillant dans 150 pays.
Politique salariale : « Intéressement et participation »
Interrogé sur la politique salariale du groupe au fil d’une visite de l’extension des locaux de Krampouz savamment organisée, le dirigeant a déclaré que son groupe « a toujours été à la pointe. Seb a été l’une des premières entreprises à développer le principe de la participation financière et de l’intéressement des salariés. Nous veillons également à rendre le travail mois pénible et plus intéressant », soutient par ailleurs le dirigeant.
Seb a investi 5 M€ à Pluguffan, très rapidement après l’acquisition de l’ex-entreprise familiale, l’un des fleurons de l’industrie finistérienne.
Cet investissement a porté sur une extension des locaux et l’achat de machines permettant d’augmenter les cadences de production, notamment en robotisant les tâches répétitives. Ce plan de développement n’a pas été créateur d’emplois. L’entreprise qui diversifie désormais son activité dans la production de planchas et gaufriers maintient un effectif « d’une centaine de personnes » à Pluguffan.
Compétitivité ? « Coût de la main-d’œuvre et innovation »
« Le coût de la main-d’œuvre est un sujet pour la compétitivité », ne nie pas Thierry de La Tour. Mais il souligne aussi l’importance de l’innovation et la stratégie visant à développer des produits à forte valeur ajoutée.
Seb dispose par ailleurs d’une force de frappe commerciale qui amène aujourd’hui Krampouz à exporter ses crêpières, gaufriers et planchas à travers le monde. Notamment sur des marchés peu intuitifs comme ceux développés au Moyen-Orient. « Nous y arrivons à travers les chaînes d’hôtels, les parcs d’attractions et les cinémas », explique Ramuntcho Etcheverry, directeur de Krampouz qui commercialise aujourd’hui environ 25 % de la production de Krampouz à l’export.
« Inflation des normes et crédit recherche »
Au nombre des invités à la très officielle cérémonie inaugurale, vendredi, le préfet du Finistère, Alain Espinasse, en poste depuis août 2023, aura sans doute été sensible à l’appel du pied lancé par Thierry de La Tour d’Artaise appelant de ses vœux « une petite pause dans la crise inflationniste des normes de production » et « un maintien des crédits d’impôts recherche octroyés aux entreprises ».
« On veut rester en France, pour ça il faut qu’on puisse le faire », a-t-il glissé en concluant son allocution sous le barnum dressé pour l’occasion. Sur l’intégralité de son périmètre, le groupe Seb a dégagé une marge opérationnelle de 800 millions d’euros.
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