Après la mort de Silvio Berlusconi en juin dernier, son parti, Forza Italia, semblait condamné. Pourtant, la nomination au fauteuil de secrétaire général d’Antonio Tajani, ancien président du Parlement européen et actuel ministre des Affaires étrangères de Giorgia Meloni, a changé la donne. Parcours d’une résurrection inattendue.
À trois mois des élections européennes, les sondages prédisent un succès pour la présidente du Conseil Giorgia Meloni et de Fratelli d'Italia, le parti nationaliste qu’elle a fondé en 2012. Mais si ces enquêtes préélectorales réjouissent la cheffe du gouvernement italien qui souhaite consolider sa popularité, une victoire trop éclatante fragiliserait la coalition au pouvoir en reléguant à la marge les deux autres alliés de Meloni au gouvernement, la Ligue et Forza Italia.