"Dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu
es!" Cet adage peut bien s'appliquer à moi. A force de fréquenter une
dame hors du commun, je suis devenue comme elle. Je vous livre mon
histoire pour vous permettre de savoir comment j'étais devenue
lesbienne.
A l'époque j'avais 23 ans. Je suis une femme divorcée, mère d'un enfant.
j'étais mariée à un émigré qui ne restait pas longtemps sur place. Il
séjournait à l'étranger pendant six mois ou un an. Je suis issue d'une
famille modeste et j'ai eu la chance d'avoir de bons parents. Ces
derniers m'ont donné une éducation exemplaire, me permettant d'affronter
la vie. J'étais élève et je faisais plusieurs fois des va-et-vient à
l'école.
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Entre temps, j'ai fait la connaissance d'un homme en qui
j'avais confiance. Convaincu de son sérieux, je l'avais présenté à mes
parents. Ces derniers n'ont pas hésité à lui donner ma main. J'étais
vierge, je suis tombée en état de grossesse lors de nos premiers
rapports sexuels. Il m'avait amené à la maison conjugale qui était
différente de celle de ses parents. J'étais en effet seule dans cette
concession. Ce qui ne m’empêchait pas d'avoir de très bons rapports avec
ma belle famille.
Arrivée dans mon quartier, j'avais fait le tour des maisons. Je me
suis présentée à mes voisins comme le recommande la coutume
sénégalaise. Un geste qui m'avait permis de faire la connaissance d'une
dame pouvant avoir l’âge de ma mère. Elle était apparemment riche et
habitait dans une très belle villa. Par la suite, j'étais très liée à
elle puisque je la considérais comme ma propre mère. Durant toute ma
grossesse, je me rendais rarement au domicile maternel. C'était elle qui
s'occupait de moi et me massait avec du beurre de karité. Elle n'avait
cessé de le faire jusqu'à mon accouchement. Le baptême n'a pas été
célébré en grande pompe puisque mon mariage l'avait été. Je continuais à
fréquenter la dame qui était trop attachée à moi. Même si on m'avait
présentée à d'autres personnes. A chaque fois que nous nous voyions,
cette dernière me caressait les bras en me faisant la bise. Je n'avais
aucune arrière-pensée par rapport à son comportement pensant que cela
était tout à fait normal. Je m'étais trompée puisque celle-ci m'aimait.
Elle menait une vie de lesbienne. Au début, cela n'avait aucun effet sur
moi. Par la suite, j'ai commencé à ressentir ses caresses. Je répondais
par conséquent à ses provocations.
Ne subissant plus, j'étais devenue sa petite amie. Nous avions
ainsi commencé à mener une vie de lesbienne. La dame avait un mari.
Celui-ci décédé, elle s'est retrouvée toute seule. Elle a mené cette vie
pendant longtemps avant notre rencontre. Cette dame faisait des choses
incroyables, à un moment donné, j'éprouvais en quelque sorte beaucoup
plus de plaisir en sa compagnie qu'avec mon mari. Il faut dire que je
suis tombée dans son piège à cause des absences répétées de mon mari qui
duraient plus de six mois n'avaient plus aucun effet sur moi. On
communiquait de moins en moins. Quand il m'annonçait son retour, je
devenais nerveuse. Je ne voulais plus de sa présence à mes cotés.
J'étais tombée amoureuse de la dame qui me la rendait bien. Mon
attachement envers elle était manifeste. Cela avait même attiré
l'attention de mon enfant au point que celui-ci me demandait pourquoi la
dame m'embrassait. Je l'avais menacé la première fois qu'il m'a
interpellée. Quand mon mari est venu, mon rejeton était allé jusqu'à
tenir de tels propos devant mon époux. Cela n'avait pas manqué de me
tenir mal à l'aise. J'avais peur que mon mari ait des soupçons. La
question que mon enfant me posait devant lui avait fini par lui mettre
la puce à l'oreille.
Comme nous menions une vie de lesbienne, je profitais des absences
de mon mari pour me donner à elle car je ne pouvais plus lui résister.
Mon mari a posé des questions à notre fils pour avoir plus de détails de
ce dont il parlait. Après mon mari m'a tendu un piège pour vérifier les
déclarations de notre fils.
Un jour mon mari a fait semblant de retourner à l'étranger pour
une urgence sur son travail. Il avait refusé que je l'accompagne à
l’aéroport disant que ça n'en valait pas la peine. J'avais fait plus de
dix jours sans avoir de contact avec la dame. Et pourtant j'avais
l'habitude d'aller chez elle, c'était plus discret et plus confortable.
Mais ce jour-là, par malchance, on s'était retrouvée, la dame et moi
dans ma chambre, quelques minutes après le départ de mon mari. Lorsque
celle-ci venait me voir, je m'arrangeais à libérer la bonne. J'en
faisais de même avec mon fils en l'amenant chez les voisins ou à l'école
coranique. C'est sur ces entrefaites que mon époux nous a surpris dans
une position inconfortable. Ce qui nous a perdues, c'était que celui-ci
avait prétexté aller en voyage. Ce faisant, je n'avais pas pris la
précaution de fermer toutes les portes. Ensuite, étant le maître des
lieux, il pouvait se permettre de ne pas taper à la porte avant
d'entrer. C'est ainsi qu'il a découvert que je le trompais avec cette
dame. C'est vrai que j'ai commis un adultère. Et j'aurais aimé que mon
mari me trouve avec un autre homme plutôt qu'avec une femme. Cet
incident a détruit ma vie. Mon mari m'a répudiée et mon enfant a aussi
vécu les conséquences de mes actes. Il va malheureusement grandir avec.
Certes, l'absence de mon époux ne justifie pas ce que j'ai fait. Mais,
s'il avait été à mes cotés, je suis convaincue que je ne serais pas
tombée dans le piège de cette dame lesbienne. Ma vie est détruite,
puisque certains membres de ma famille sont au courant de ce qui s'est
passé. Je me confie pour me libérer d'un fardeau tout en espérant que ma
vie servira de leçon aux jeunes filles ou aux jeunes femmes d'émigrés.
Et je conseille aux jeunes filles de beaucoup faire attention avec ces
dames, le plus souvent riches, mais qui sont des lesbiennes à cols
blancs.
Beye de Base
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