François Hollande estime que Gabriel Attal représente "le retour de Nicolas Sarkozy"

"D'une certaine façon Gabriel Attal, c'est le retour de Nicolas Sarkozy". Cette phrase en évoque d'autres, tant les comparaisons entre l'ex-président de la République et le nouveau chef du gouvernement fleurissent depuis la nomination de ce dernier à Matignon. Seulement, le rapprochement vient cette fois de François Hollande, invité de l'émission Quotidien ce jeudi 15 février. Et c'est peu dire que dans la bouche de l'ancien chef de l'État, la déclaration est tout sauf un compliment.

"Les thèmes, les expressions" qu'utilisent Gabriel Attal lui font "penser inlassablement" à son meilleur ennemi. Un exemple? Cette promesse récente du Premier ministre, ce jeudi, celle d'"aller chercher tous les logements possibles avec les dents", pour répondre à la crise que traverse le secteur.

"Quelquefois, il vaut mieux l'original, mais l'original est empêché"

François Hollande a ensuite cité le discours de politique générale de Gabriel Attal, le 30 janvier, qui avait en effet des airs sarkozystes, entre un débit mitraillette pour mieux afficher du volontarisme et des formules chocs type: "Tu casses, tu répares, tu salis, tu nettoies, tu défies l'autorité, tu apprends à la respecter".

Cette comparaison, François Hollande a reconnu qu'il ne l'avait pas faite "par hasard", profitant de la séquence pour rappeler le passé socialiste du Premier ministre et surtout sa victoire face à Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012.

"C’est surprenant pour tous ceux qui étaient dans ce combat-là, ils étaient à gauche, (...) d’avoir voulu écarter Nicolas Sarkozy et de se retrouver six ou sept ans après avec Nicolas Sarkozy, sans Nicolas Sarkozy", a-t-il glissé. Sans se priver de tacler une nouvelle fois celui-ci, à travers Gabriel Attal:

"Quelquefois, il vaut mieux l’original, mais en ce moment, l’original est empêché." Une référence à la condamnation de l'ex-patron de la droite dans l'affaire Bygmalion ce mercredi 14 février.

Article original publié sur BFMTV.com

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