Saint-Étienne est le berceau de l’armurerie française. Le 10 novembre 1887, Étienne Mimard et Pierre Blachon, qui ont déposé le 27 octobre 1887 le brevet du fusil Idéal, achètent la « Manufacture Française d’Armes et de Tir » à Saint-Étienne.
Concurrencer la Kalachnikov
Après la Seconde guerre mondiale, face à la concurrence étrangère, la France souhaita améliorer son armement réglementaire.
En 1971, le projet d’une nouvelle arme individuelle pour le soldat, qui succéderait au fusil MAS 49/56, fut confié à la Manufacture d’armes de Saint-Étienne.
Le FAMAS fut livré en 1979.
Le célèbre fusil de guerre français, le FAMAS, a été fabriqué à Saint-Étienne entre 1979 et 1992. Ce que l’on sait moins, c’est que les initiales de cette arme signifient “Fusil Automatique d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne”.
Le fusil est toujours en service mais sa production est arrêtée depuis 1992.
“Fusil Automatique d’Assaut de la Manufacture d’Armes de Saint-Étienne”
Dans les années 1960 et 1970, la présence croissante du célèbre Kalachnikov AK-47 sur les théâtres d’opérations tend à rendre obsolètes les armes françaises en service à l’époque.
En vue de mettre un terme à ce retard technologique qui devenait de plus en plus inquiétant, la France décide de créer sa propre arme.
Vendu à 400 000 exemplaires
La version initiale du FAMAS, nommée F1, est vendue à plus de 400 000 exemplaires en France et dans quelques pays étrangers (Djibouti, Gabon, Sénégal et aux Émirats arabes unis) et à des pays alliés.
En 2012, une étude est lancée visant au remplacement de cette arme au sein de l’armée française. En 2016, c’est le fusil d’assaut allemand HK416 qui est finalement retenu.
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