L'enquête stagne sur le décès d'Elisa Pilarski retrouvée morte le 16 novembre 2019 dans la forêt de Retz à Saint-Pierre-Aigle dans l'Aisne. Enceinte de 6 mois, la jeune femme a été tuée par un ou plusieurs chiens avant que son compagnon Christophe Ellul, qu'elle avait alerté par téléphone, ne découvre son corps sans vie.
C'est la pièce manquante du puzzle : les résultats des analyses ADN des chiens présents sur les lieux ce jour là, qui permettraient de faire la lumière de ce drame. Comme le révèle l'Union, ceux-ci tardent à être dévoilés. En effet, ils devaient initialement être connus fin juin mais ne le seront finalement que fin août.
Le laboratoire choisi avant la pandémie pour effectuer les analyses ADN a demandé un laps de temps plus large, comme l'a indiqué à nos confrères Frédéric Trinh le procureur de la République de Soissons : "ll a demandé au magistrat instructeur une prorogation de délai de deux mois pour le retour des résultats d’analyses génétiques". Ainsi, les expertises et l'analyse des morsures se poursuivent.
En effet, le jour du décès d'Elisa Pilarski, la jeune femme promenait son chien Curtis mais il y avait aussi au même moment une chasse à courre. C'est pourquoi sans les analyses ADN, il est compliqué de savoir quel(s) chien(s) est à l'origine de la mort de la femme enceinte.
Pour Laurence Poirette, l’avocate de Sébastien Van den Berghe, le maître d’équipage du rallye La Passion, "les chiens de chasse ont pu s’approcher du corps d’Elisa Pilarski après son décès".
Pour son confrère Guillaume Demarcq l'un des deux avocats de l'équipage de chasse, le confinement a également eu aussi un impact sur l’enquête : "La police judiciaire n’a absolument pas pu travailler. Elle n’a pas pu entendre qui que ce soit ni faire de confrontation en raison du confinement". L'avocat n'est "pas convaincu que l’on trouve de l’ADN exploitable et qu’on puisse en tirer des conclusions définitives".
Malgré la crise sanitaire, la totalité de l'enquête n'a pas été freinée : "Les expertises et notamment l’analyse des morsures se poursuivent également (à partir des constatations médico-légales sur le corps de la défunte et des constatations sur les chiens)", indique le magistrat du parquet.
Le compagnon d'Elisa, Christophe Ellul, a passé ses semaines de confinement auprès du lieu où reposent sa compagne et Enzo, leur bébé. Son avocat Alexandre Novion a déclaré à l'Union qu'il "est très proche de la maman d’Élisa". Une période de flottement que l'avocat a mis au profit de l'enquête : "On a beaucoup travaillé pendant le confinement. On a eu des tribunaux complètement à l’arrêt. Pas Soissons. La juge prend l’affaire très au sérieux. Je lui ai demandé beaucoup d’actes", précise celui qui a également fait "part d’un fait divers survenu tout récemment en Polynésie. Je l’ai invitée à se pencher dessus".
En effet, plus récemment un drame similaire est survenu à Tahiti, où une octogénaire a été tuée par une meute de chiens. Alexandre Novion fait le lien entre les deux affaires : "On peut faire des analogies entre ces tableaux macabres, le résultat médico-légal. Il y a un encerclement. En Polynésie, la victime a aussi été scalpée", qui selon lui signifie que "cla signature d’une attaque de chiens en meute".
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