L’OM crie au scandale, il refuse de plaider coupable
Arnaud De Kanel

C'est un but qui a changé à tout jamais l'histoire de l'OM. Le 18 avril 1990, les hommes de Gérard Gili affrontaient Benfica pour décrocher une place en finale de Coupe des clubs champions. Vainqueurs à l'aller à Marseille, les Phocéens avaient subi à Lisbonne sans craquer jusqu'à la 83ème minute et un but de Vata inscrit de la main, fatal à l'OM, éliminé aux portes de la finale. Mais 34 ans plus tard, l'Angolais assure qu'il a marqué avec l'épaule et que son but est donc valable. 

L'OM va retrouver Benfica en quarts de finale de l'Europa League au mois d'avril. Une rencontre chargée d'histoire entre deux clubs qui ont marqué la leur en 1990 à l'occasion d'une double confrontation en demi-finale de Coupe des clubs champions, l'ancêtre de la Ligue des champions. Après s'être baladé à l'aller sans pour autant faire le break (2-1), l'OM s'était rendu à Lisbonne dans un Estadio Da Luz plein à ras bord et prêt à pousser ses joueurs pour renverser la situation. Acculés, les Phocéens avaient finalement craqué dans les 10 dernières minutes sur un but de Vata qui n'aurait jamais du être accordé car marqué de la main. Une injustice énorme pour l'OM qui avait forcément provoqué la colère de Bernard Tapie à l'époque. Et plus de 30 ans plus tard, Vata continue d'affirmer qu'il ne s'est pas aidé de la main pour marquer. 

«C'était avec l'épaule»

« Je m'en souviens très bien, même aujourd'hui. C'est un but qui est entré dans l'histoire du Benfica. Beaucoup de gens disent que c'était avec la main, mais l'arbitre lui-même n'a jamais dit que c'était avec la main, et je dis aussi que ce n'était pas avec la main, c'était avec l'épaule. Mais chacun a sa propre façon de voir les choses, je ne peux pas dire ce qu'il faut penser, chacun l'interprète comme il veut. Je ne dirai jamais le contraire, parce que c'est moi qui l'ai marqué », a déclaré Vata dans un entretien accordé à A Bola. L'ancien joueur de Benfica persiste et signe. 

«Si j'avais marqué de la main, pourquoi mentirais-je ?»

« Aujourd'hui encore, les gens l'interprètent comme ils veulent, mais c'est moi qui ai marqué le but, la seule personne qui peut dire si c'était de ma main ou non, c'est moi. 34 ans ont passé et je dis toujours la même chose. Si j'avais marqué de la main, pourquoi mentirais-je ? Cela ne servirait à rien. Je respecte l'opinion des gens, mais ce n'était pas de la main », a ajouté Vata

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