Pascal Bruckner : « Si on n’a pas une douleur à exhiber, c’est qu’on n’existe pas »
A l’humanité conquérante de la modernité, succède aujourd’hui une humanité victimaire et sanglotante, déplore Pascal Bruckner dans son dernier essai, Je souffre donc je suis, publié chez Grasset. A chacun son brevet de malédiction qui l’élève au-dessus de ses semblables…
On se plaint trop, on se sent un peu trop vite offensé, Pascal Bruckner ?…
Il y a effectivement une accélération de la susceptibilité dans les jeunes générations, qui a fait dire au président Obama en 2014 que les facultés des universités américaines n’étaient pas des nurseries et que les étudiants devaient se préparer pour affronter la réalité plutôt que de gémir sur le sort difficile qui était le leur. Il a essayé de remettre un peu les pendules à l’heure face à un monde chaotique, qui peut nous détruire ou que nous pouvons aussi affronter…
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Pascal Bruckner a toujours fait preuve d'une très grande lucidité sur l'évolution de la société. Il est toujours instructif de le lire et de l'écouter.
Enfin des mots clairs ... mais Macron ne fait pas que des commémorations des héros du passé ... la preuve par Beltrame!