Hello Kitty : histoire d’un petit chat à nœud rouge, icône de tout et de rien

A Londres, elle est la star de l’exposition « CUTE » (mignon), au centre d’art Somerset House de Londres jusqu’à la mi-avril.

A Londres, elle est la star de l’exposition « CUTE » (mignon), au centre d’art Somerset House de Londres jusqu’à la mi-avril. GUY BELL/SHUTTERSTOCK/SIPA

Récit  Devenue une icône de la pop culture, la mascotte créée il y a 50 ans par la société japonaise Sanrio est un cas d’école marketing.

Officiellement légère comme « trois pommes », Hello Kitty pèse pourtant dans le business. Le chat au design épuré avec sa frimousse blanche, son nœud rouge sur l’oreille et son absence de bouche a imposé son charme au monde entier, des petites filles aux plus grands designers. Produit de masse s’il en est, cette enfant du capitalisme a pourtant été adoptée par l’underground (gothiques, emo, punks). Tout ça sans ouvrir la bouche, dont elle est dépourvue. Mais quel est son secret ?

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Ce qui est certain, c’est qu’elle est partout. Il existe une maternité à sa gloire à Taïwan, des cafés et des restaurants thématiques à Londres, en Californie, à Hong Kong ou Singapour, trois parcs d’attractions (2 au Japon, 1 à Shanghai)… Sa silhouette est imprimée sur un Airbus de la compagnie Eva Air, sur des sacs à main Vuitton et Balenciaga, sur des guitares Fender, sur des bouteilles de rosé pétillant italien, sur des rice cookers, des gau…

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