Yoann Godin avant Rouen - VAFC : « Il peut y avoir une belle histoire à raconter »
– Yoann, vous allez jouer contre Rouen, une équipe de National. Cela fait-il de Valenciennes le favori pour ce quart de finale ?
« Je crois que quand on arrive en quart de finale, il n’y a plus vraiment de favori. Tout le monde à un coup à jouer. Rouen va évoluer chez lui, dans un stade qui va être chaud, on le sait. C’est un club historique, comme le VAFC, qui aura très envie de rejoindre les demies. Il faudra en montrer plus pour y aller, car ce n’est pas arrivé depuis plus de cinquante pour Valenciennes. »
– Vous serez soutenus par 700 Valenciennois en Normandie. Cela paraît énorme vu la tournure de votre saison…
« Ce n’est pas qu’en Coupe de France. C’est une réalité depuis le début de saison, nos supporters ont toujours été là. Ils nous suivent, ils nous poussent. On l’a encore vu samedi contre Rodez. Là, ils vont être 700 pour mettre le feu. Je crois que ce n’est pas arrivé depuis longtemps qu’il y ait autant de monde en déplacement. On va avoir besoin d’eux. »
– C’est quand même un sacré paradoxe de jouer un quart de finale de Coupe dans une saison aussi compliquée en Ligue 2…
« C’est une belle opportunité pour le club dans son ensemble. Et notamment pour les joueurs. Ce n’est pas tous les jours qu’ils ont la possibilité de disputer un quart et de peut-être aller en demi-finale. On a hâte d’y être. »
– Quand on regarde votre classement en Ligue 2, le maintien est très compromis. La Coupe est-elle la seule solution de sauver la saison ?
« Mathématiquement, c’est encore jouable, mais il y a une forme de lucidité. En Coupe, il peut y avoir une belle histoire à raconter et pour le championnat, il ne faut pas lâcher. Ne pas renoncer, c’est d’ailleurs notre slogan depuis le début de saison. Ce sera la meilleure manière de préparer la saison suivante, quelle que soit la division dans laquelle on sera. »
