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Reims Sainte-Anne a subi la loi du leader de National 3 de football

Les Rémois ont connu une courte défaite contre Thionville, et peuvent nourrir des regrets, avec notamment un penalty non converti.

Pour avoir raté sa première mi-temps, Reims Sainte Anne a subi ce dimanche après-midi la loi du leader Thionville. 

Dès l’entame, trop justes techniquement, les Rémois étaient bousculés. Toutefois, ils se voyaient offrir une occasion en or d’ouvrir le score. En effet, sur une main de Ferino, Sainte-Anne bénéficiait d’un penalty mais, sur la tentative de Jean-Baptiste, Junker se détendait pour aller chercher le cuir sur sa gauche (11e). 

Après ce tournant, les locaux devenaient fébriles et multipliaient les pertes de balle. Bana se ratait et Dubois s’interposait devant Pignatore (25e) puis un cafouillage devant la cage rémoise faisait passer des sueurs froides (27e). Le danger se rapprochait et, sur un nouveau ballon mal dégagé, Jacquel en héritait plein axe pour, en pivot, faire trembler les filets (0-1, 28e). 

« Une première mi-temps plus que médiocre où on a fait exactement l’inverse de ce que nous voulions »
Hervé Papavero, entraîneur de Reims Sainte-Anne

Sainte-Anne pouvait même s’estimer heureux de rentrer aux vestiaires sur ce score puisqu’à la 45e, Omosanya éliminait Mabunda pour filer au but mais de nouveau Dubois réalisait une parade réflexe !

Mécontent de cette prestation, Hervé Papavero effectuait deux changements à la pause. Résultat, via un regain de combativité, les Rémois investissaient le camp thionvillois. La tension montait d’un cran et, sur une action confuse en contre, une pichenette de Groune était sauvée sur la ligne par Byll (66e) alors qu’à la 71e, alerté en profondeur par Foemi, Kyei éliminait Junker mais ne parvenait pas à redresser la course du ballon.

En fin de match, Sainte-Anne poussait mais Thionville faisait le dos rond pour préserver ce précieux succès. « Le rapport de force n’était pas évident et on a su s’arc-bouter sur notre but pour conserver cet avantage », se félicitait l’entraîneur du leader, Julien François.

« C’est une double déception, estimait quant à lui son homologue rémois, Hervé Papavero. Déçu et frustré d’une première mi-temps plus que médiocre où on a fait exactement l’inverse de ce que nous voulions faire. Et même si Dubois nous laisse en vie, déçu de la deuxième mi-temps où il y avait de la place pour revenir. »

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