Violences sexistes et sexuelles : le campus de Bordeaux Montaigne à Pessac en partie bloqué par des étudiants

Une partie de l'université Bordeaux Montaigne bloquée ce mardi par des étudiants, un blocage voté en assemblée générale pour mercredi également. Les élèves veulent plus de moyens pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles. Ils réclament "un système qui permette à chacun et chacune d'être en sécurité et d'être protégées quand elles vont en cours" selon Clémence Delfaud, secrétaire générale du principal syndicat étudiant UNEF. La jeune militante ajoute aussi que le problème est financier : "Il n'y a concrètement pas les fonds pour que ces éléments là soient traités dans des délais convenables, donc, le personnel aurait besoin de plus de fonds pour pouvoir juste faire le travail dans les temps." Selon le rassemblement national de la jeunesse, il s'agit, en revanche, de milices d'ultra gauche qui profitent d'être à un mois des premiers examens de fin d’année. RN qui dénonce une prise en otage pour les étudiants "qui souhaitent étudier paisiblement".

En février dernier, une information judiciaire pour viol, agression sexuelle et harcèlement sexuel a été ouverte avec la saisie d'un juge d'instruction. Cela faisait suite à la plainte pour viol du 27 juillet dernier, par la philosophe Barbara Stiegler contre un de ses collègues, une dizaine d'étudiantes ont également témoigné d'agressions et de comportements déplacés de la part de cet enseignant et vice-président, auprès de la cellule de signalements de l'université.