"Il nous fallait une ville qui rayonne", Christian Prudhomme explique le choix de Nice où se terminera le Tour de France 2024

Pour la première fois de son histoire, le Tour de France, qui s’élancera dans 100 jours, ne se terminera pas à Paris mais à Nice. Le directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme, est venu à la rencontre de nos lecteurs.

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Christopher ROUX et Romain LARONCHE Publié le 21/03/2024 à 07:45, mis à jour le 21/03/2024 à 07:45
Au lendemain de l’arrivée de Paris-Nice, Christian Prudhomme a rencontré, dans nos locaux, neuf de nos lecteurs pour un échange d’une heure. (Photo François Vignola)

Il pourrait parler de cyclisme et du Tour pendant des heures. Christian Prudhomme, ancien journaliste devenu patron de la plus grande course au monde depuis 2007, est intarissable sur le sujet. Ce qu’ont pu constater neuf de nos lecteurs sélectionnés pour un échange d’une heure avec l’homme le plus sollicité en juillet. À 100 jours du départ du Tour de France (le 29 juin, depuis Florence, en Italie), qui ne se terminera pas sur les Champs-Elysées mais sur la Promenade des Anglais, le compte à rebours est lancé.

Depuis quand saviez-vous que Paris ne pourrait pas accueillir l’étape finale du Tour et quel a été le processus pour décider que Nice serait choisie?

C’est très simple, on n’a pas attendu que les autorités nous disent: "Vous ne pourrez pas arriver à Paris." On s’en doutait un peu parce que le Tour de France, ce sont 28.000 gendarmes, pompiers et policiers qui sont mobilisés sur l’ensemble de la course. Les Jeux, c’est une chance pour la France. Mais on sait très bien que cela va mobiliser la police au maximum. Et il se trouve que grâce à Paris-Nice, on a des contacts avec le maire de Nice, Christian Estrosi. On avait déjeuné ensemble je crois en décembre 2018. Et on lui avait dit: "Et si d’aventure on ne peut pas arriver à Paris, est-ce qu’on pourra arriver à Nice?" Paris et les Champs-Élysées, c’est énorme. L’audience des Champs, même s’il n’y a qu’un sprint final, c’est l’une des plus fortes du Tour parce que c’est Paris et ce sont les champions qui arrivent. On ne quitte pas Paris comme ça. Il nous fallait une ville qui rayonne et résonne dans le monde entier. C’est le cas de Nice et la Côte d’Azur. Donc on avait largement anticipé et heureusement... Mais ça a été aussi une évidence parce qu’on pouvait faire entrer du sport à haute dose. La Bonette à 48 heures de l’arrivée, la Couillole qui est un col très sélectif la veille et le chrono Monaco-Nice. Je le vois vraiment comme une chance. Et puis, au Tour de France, le décor est capital. Il joue un rôle considérable. Et Nice et la Côte d’Azur, c’est beau.

Est-ce que le Tour pourrait favoriser l’internationalisation du peloton, avec des équipes africaines ou asiatiques?

Alors, c’est l’UCI (Union cycliste internationale) qui l’a décidé mais les Mondiaux 2025 auront lieu au Rwanda. Ce seront les premiers championnats du monde en Afrique. C’est un élément important. Le centre mondial du cyclisme est à Aigle en Suisse – centre de formation pour les cyclistes venus du monde entier. Biniam Girmay, l’Erythréen, en sort par exemple. Après, il y a un vrai défi du cyclisme d’aujourd’hui. On entend dire "Cycling is the new golf" ("Le cyclisme est le nouveau golf", un sport, à la base, pas à la portée de toutes les bourses, ndlr). Mais le cyclisme doit rester éminemment populaire. J’ai fait une interview pour France Bleu et la journaliste me demande si l’arrivée du Tour de France sera gratuite pour les gens. Bien sûr parce que la force principale du vélo, c’est que c’est gratuit. Et j’ai parfaitement compris la question qu’elle me posait parce qu’il y a une dizaine d’années, Oleg Tinkov, le milliardaire qui avait une équipe cycliste, voulait qu’on fasse payer les gens au bord de la route. Cela ne m’a pas surpris aux yeux de Tinkov. Mais si on demandait quelques centimes ou 1 euro aux gens au bord de la route, c’est la négation même du cyclisme sur route. Ce n’est juste pas envisageable.

Certains cols sont difficiles d’accès pour le public qui a peur de se voir de plus en plus interdit d’y accéder...

C’est la rançon du succès. En effet, notamment l’été dernier, on était plusieurs fois en difficulté tant il y avait de monde. Sur le dernier Tour de France, plus du quart des gens venaient sur le bord de la route pour la première fois. Là-dedans, il y avait une majorité de femmes. Ce qui est très bien. Mais beaucoup de jeunes sont encore plus enthousiastes que les gens d’expérience de mon âge. Donc quand les coureurs passent, ça peut être compliqué à certains moments. Mais le Tour, c’est populaire et ça doit le rester, donc il faut que les gens viennent. Après, il faut qu’il y ait une course. On est toujours en équilibre et c’est le principe même du vélo (rire).

Les cordelettes pour sécuriser le bord des routes sont-elles efficaces?

Oui, à condition que les gens les respectent. Ça, on en mettra beaucoup plus cette année. Le public change sans arrêt. Les cordelettes, ce n’est pas nouveau. Simplement, les gens pensent qu’ils les découvrent parce que d’ordinaire ils passent devant ou les retirent. Mais je crois qu’on aura 35km de cordes contre 6 ou 7l’an dernier. En revanche, il y a des endroits où, depuis longtemps, et je pense aux lacets de Montvernier au-dessus de Saint-Jean-de-Maurienne qui sont absolument magnifiques, il ne faut pas qu’il y ait du public. Autrement, ça ne passe pas. C’est-à-dire que là où il peut y avoir un aspect sportif et/ou esthétique, on ne va pas dire, "on ne passera pas" au seul motif que le public ne pourra pas être là sur 3km. Le public doit être là sur tout le Tour mais si c’est 3km sur 3.500km, et qu’on peut aller quelque part avec des champions, on y va. Je prends un autre exemple qui est le mur de Péguère, en Ariège. Il avait la spécificité d’avoir été inscrit au parcours du Tour en 1973 et jamais emprunté parce que Luis Ocana avait peur de la descente. On le met au parcours du Tour en 2012. Et donc on va chercher des pentes raides pour qu’il y ait une sélection. Il y a tellement de monde que ces pentes raides ne servent plus à rien parce que de part et d’autre il y a des gens. Devant, il y a la moto du direct télé et la moto presse pour les photographes. On refait ce mur de Péguère 5 ans après. Le 14 juillet 2017, une étape 100% en Ariège et c’est là, dans cette ascension, que Barguil arrive à revenir avec Quintana et qu’il va gagner l’étape derrière. Et là, on avait interdit le public. S’il y avait eu du public, Barguil ne serait jamais revenu. Après, c’est la rançon du succès, c’est formidable. Comme les montées de l’Alpe d’Huez, qui sont merveilleuses.

Et au Puy-de-Dôme l’an passé?

Le Puy-de-Dôme, il n’y avait personne mais parce qu’on a respecté notre parole et je pense que c’est bien de respecter sa parole en toutes circonstances. Comme la chaîne des Puy est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, ils avaient peur que des milliers de pas foulent et abîment le site. On n’a pas du tout envie d’abîmer la France: le Tour de France se nourrit de ses beautés. Et comme le public a changé, c’est délicat?

Oui, et puis ça dépend de l’heure de passage. Si c’est à 9h, à midi, à 17 heures, avec les fûts de bières, ce sont les mêmes et ce ne sont plus les mêmes. Il n’y a que des gentils, seulement ils ne font pas attention.

Vos souvenirs du Tour? Vous avez quand même une grande culture du cyclisme...

Je n’ai pas une grande culture, c’est juste que j’aime viscéralement le Tour. C’est toujours ce qui est étonnant avec les gens. Ils vous disent "vous savez ça" mais je n’ai rien appris du tout. Simplement, j’aime ça, comme un gamin qui voit jouer Mbappé et qui connaît tous les noms des joueurs. Il ne fait aucun effort et je n’ai fait aucun effort pour me souvenir. Je le sais simplement parce que j’ai toujours aimé ça. Mon tout premier souvenir, c’est Jan Janssen quand il gagne le Tour 1968. Je n’ai pas suivi le Tour 68, la chute de Raymond Poulidor, je l’apprends après, je ne le sais pas à ce moment-là. En revanche, en 1968, j’ai 7 ans et je vois la télé en noir et blanc chez mes parents. Et je vois un gars avec des lunettes happé par la foule. Je vois des photographes et j’apprends après que c’est Jan Janssen. Donc j’ai suivi le Tour avec passion à partir de 69. Si vous voulez savoir quel était l’écart entre Luis Ocana et Lucien Van Impe à Orcières Merlette en 1971, c’est 5’52” et le troisième est à 8’42” et il s’appelle Eddy Merckx. Mais je vous confirme qu’il y a des trous dans la raquette aussi (rire).

Certains coureurs ne sont là que pour le Tour et d’autres courent toute l’année. Votre avis ?

Ça n’est plus vrai, ça l’était il y a quatre ou cinq ans. La chance qu’on a aujourd’hui, c’est qu’ils sont là en mars et ils sont là en octobre. C’est comme à l’époque d’Eddy Merckx, qui ne gagnait pas tout le temps mais quasiment. Bernard Thévenet, Luis Ocana, on les voyait toute la saison et on a retrouvé ça. Ce qui est formidable. De spécialistes, on est revenu à des polyvalents. J’adore ça. Pogacar est partout, Van Aert ou Van der Poel jouent un rôle, quoi qu’il en soit, dans la course à étapes aussi.

On a la chance d’avoir cette génération qui ne s’intéresse pas qu’au vélo en juin ou en juillet. Ils veulent tout gagner et marquer l’histoire.

Sur quels critères sélectionnez-vous une ville pour recevoir un départ ou une arrivée du Tour?

Alors on a la chance d’avoir 300 candidatures pour une trentaine de places. Après, le Tour est un puzzle. C’est-à-dire que si vous arrivez ou partez d’un endroit, il faut le voir au regard de l’étape de la veille et de celle du lendemain. Il y a les contraintes de l’UCI, les distances, l’hébergement, etc... Parfois on nous dit, "ils arrivent dans une ville et repartent dans une autre parce qu’ils prennent plus d’argent".

Non, c’est exactement le même prix. C’est pour des raisons d’hébergement. Il y a très peu d’endroits où l’on peut héberger tout le monde à la même place. Parce qu’il n’y a pas assez d’hôtels. Et pour avoir une équipe cycliste, il faut des hôtels où ce n’est pas tant le nombre de chambres qui comptent, mais le parking. Il y a le bus des équipes, un ou deux camions atelier, le camion de cantine, les autres voitures. Quand nous sommes en ville, c’est compliqué aussi. En 2013, on arrivait à Lyon et on repartait dans la banlieue de Lyon. J’étais persuadé que les 22 équipes allaient être logées à Lyon. Mais il n’y en avait que 2. Parce que quand on est en ville, pour que le bus d’équipe, le ou les camions atelier, le camion de cantine se garent, cela veut dire que la rue est fermée. Cela veut dire que nous sommes obligés de demander au maire de fermer une rue. Il en ferme une, puis deux, et après il arrête les frais ce qui est assez logique (sourire).

Cette année, il y aura deux chronos (Nuits-Saint-Georges – Gevrey-Chambertin 25,3km lors de la 7e étape et Monaco-Nice, 35km, le dernier jour): n’est-ce pas trop?

Il y a 60km de contre-la-montre sur 3.500km. On peut faire zéro kilomètre bien sûr, on a fait 14km une année, mais il y a beaucoup moins de chronos que par le passé. Cette année, les chronos reviennent plus forts parce qu’il y a Monaco-Nice pour finir. Oui, on en fait deux, mais ce n’est rien par rapport à il y a dix ou vingt ans. Monaco-Nice, ce sera avec 700m de dénivelé, la montée de La Turbie, Eze, dans un décor magnifique. Et ce sera le premier chrono le dernier jour depuis 1989, lorsque Greg LeMond avait battu Laurent Fignon pour 8 secondes à l’arrivée.

Le plus faible écart de toute l’histoire du Tour! On n’en demande pas tant le 21 juillet, mais s’il y a neuf secondes, on prendra! J’espère que ce contre-la-montre décidera le Tour de France et ajoutera un aspect particulier à cette dernière étape.

Vous êtes toujours le troisième évènement mondial?

Je préfère qu’on dise que c’est le premier évènement médiatique annuel. C’est un géant, c’est un monstre avec des audiences qui sont très fortes. L’étape de Saint-Gervais sur le Tour 2023, c’est le même niveau que le Plateau de Beille 2004. Il fallait remonter à 20 ans pour retrouver des chiffres aussi forts, en sachant qu’à l’époque il n’y avait que 6 chaînes de télévision. Les chiffres de Paris-Nice sont excellents aussi cette année. Les jeunes regardent et aiment le vélo. Ça m’a frappé au salon de l’Agriculture. D’habitude, les jeunes me demandent un selfie pour leurs grands-parents. Là, c’était pour eux (rires).

Quels sont les grands enjeux et défis de l’édition 2024?

On ne sait jamais ce qui va se passer sur les routes du Tour, sur 3.500km. Il y a l’aspect sportif, mais aussi la sécurité, qui intéresse bien plus le directeur du Tour que je suis que l’ancien journaliste que j’étais. Quand j’étais journaliste, je ne regardais que les champions. Là, je vois le gamin qui lâche la main de son père sur le bord de la route. Quand on est dans la voiture, on est en permanence en lien avec ce qui se passe devant et derrière. La sécurité, c’est une obsession. Il faut l’assurer avec des coureurs qui vont de plus en plus vite et avec des aménagements routiers qui doublent tous les 7-8 ans! Et puis, il y a le matériel des coureurs qui devient des F1. Je suis convaincu qu’il va falloir réglementer ça. On doit s’adapter en permanence à tout un tas de choses. Mais le Tour a tellement d’imagination qu’on s’est pré paré à tout ça, mais pas forcément à ce qui se passera en juillet 2024 (rires). Par exemple, ce monde en haut de tous les cols en 2023, on ne l’avait pas anticipé. C’est formidable parce que c’est le succès du Tour, mais il y a un moment où on serre les fesses.

Il y a aussi le changement climatique...

Le défi, c’est de s’adapter à un monde qui d’un point de vue climatique change, tout en étant incapable de savoir quel temps il fera le 4 juillet prochain. Pour autant, ce n’est pas la chaleur qui a posé le plus de problèmes ces dernières années, mais ce sont surtout les épisodes de pluies que vous connaissez ici encore plus qu’ailleurs. La seule fois où le Tour a été arrêté pour des raisons météo, c’était en 2019, avec l’arrivée qui n’a pas pu aller à Tignes (en raison d’une coulée de boue). Il y a 10 ans, quand on allait chercher de nouveaux cols, on se demandait si les lacets étaient découverts pour qu’il n’y ait pas de problème de retransmission. Aujourd’hui, on cherche des cols en sous-bois, le plus haut possible, pour que quand les coureurs sortent, il fasse moins chaud. Sur le Ventoux, on participe à des programmes de reforestation parce qu’avec le réchauffement climatique, les essences changent. On préfère que les champions soient à l’ombre dans une pente très raide plutôt qu’en plein soleil.

Le Tour 2024 part de l’étranger…

On me le reproche souvent. Mais c’est pour une raison toute simple, c’est parce que j’aime la France. Ça nous permet d’aller chercher des gens au-delà de la France. Ces gens s’intéressent à nous, à notre pays, à notre course. Mais il faut qu’il y ait aussi sur le parcours du Tour Castelnau-Magnoac, Colombey-les-Deux-Eglises, Rocamadour. Qu’on ait nos villages. Pour moi, c’est capital. En 2014, le grand départ s’est effectué du Yorkshire. À l’époque, 11 millions de Britanniques passaient au-dessus de la France pour aller en Espagne.

Si une partie de ces gens-là, découvrant la France à travers le Tour parce qu’ils l’ont aimé chez eux, s’arrêtent chez nous, on n’a peut-être pas tout perdu non plus. Dans le Yorkshire, c’était un succès phénoménal. Comme au Danemark en 2022, où les scores d’audience sur TV2 étaient aussi élevés que la France en finale de la Coupe du monde de foot chez nous: 87% de part de marché, ça veut dire que tout le monde était devant la télé pour regarder le Tour. D’ailleurs, on m’arrête plus à Copenhague qu’à Paris.

Il y a cinq équipes françaises sur le Tour . N’est-ce pas trop? Il en faudrait une ou deux très compétitives pour gagner le Tour...

Pour moi, qu’il y ait une trentaine de coureurs français au départ du Tour me paraît très important, si ce n’est indispensable. Après, bien évidemment qu’on préférerait les voir gagner. Ce qui choque plus, c’est qu’il n’y ait aucune équipe du World Tour en Italie, dans un pays de champions et de grandes courses.

Le Tour de France est déjà passé par Nice, comme ici, sur la promenade des Anglais, dimanche 5juillet 2009, lors de la 2eétape, Monaco-Brignoles. (Photo d’archives Richard Ray).

Nos lecteurs sont convaincus

Pédagogue et proche de son auditoire, Christian Prudhomme a conquis nos lecteurs. « Je l’ai trouvé très pertinent et j’ai aimé le personnage. Il ne s’est pas caché et a répondu clairement », retient Lison Chavotel. « Il n’a pas été langue de bois », plussoie René Girard. « On a pu poser toutes les questions que l’on voulait, y compris les plus délicates par rapport au Tour et son organisation », souligne Pierre Franco.
Le directeur de la Grande Boucle a surpris nos abonnés par ses prises de position franches et directes. « J’ai plus de points communs avec lui que je ne l’imaginais sur la vision du cyclisme, réagit Jean-Marie Negro. J’avais des doutes mais il m’a étonné sur les questions liées au matériel, les aménagements dans les agglomérations ou sur le fait que les coureurs vont trop vite ».
« Il a les mêmes avis que nous »
« Il veut garder un Tour populaire. Il a les mêmes avis que nous sur les vélos de plus en plus modernes ou l’utilisation des oreillettes, mais des choses restent compliquées à changer », résume Pierre Franco, qui s’est laissé convaincre sur la nécessité de réaliser des grands départs à l’étranger. « Il a eu les bons mots », pose-t-il.
Par son discours éclairant, Prudhomme a su vulgariser le Tour et son organisation. « J’ai appris beaucoup de choses, livre Lison Chavotel. On voit qu’une étape part d’ici et arrive là-bas, mais on ne va pas forcément regarder le travail qu’il y a derrière avec les villes pendant plusieurs années. Je pense aux hôtels pour les équipes par exemple. »
« On voit qu’il a du métier. Il occupe la bonne place, les bonnes fonctions », conclut René Girard. Un sentiment partagé par d’autres.

Les abonnés de Nice-Matin ont apprécié cet échange avec Christian Prudhomme. Photo François Vignola.

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