Enfant miséreux de Liverpool, homosexuel tourmenté dans une société puritaine, le discret Terence Davies laisse une œuvre sensible et nostalgique à voir en intégralité au Centre Pompidou à partir du 1er mars. Portrait d’un cinéaste à vif.
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Publié le 01 mars 2024 à 06h32
Terence Davies est mort le 7 octobre dernier, à 77 ans, dans un lointain village de l’Essex où il vivait seul, comme il l’est resté tout au long de sa vie. Les informations en provenance d’Israël ont relégué les notices nécrologiques très loin à l’arrière-plan et sa disparition est passée quasiment inaperçue. En toute autre circonstance, elle n’aurait sans doute pas défrayé la chronique : Terence Davies était le plus méconnu des grands cinéastes anglais et il travaillait avec ardeur à la rétrospective que lui consacre enfin le Centre Pompidou.
Avec l’ironie acerbe qu’il maniait à fleurets mouchetés, il se serait sans doute moqué de ces rendez-vous manqués avec la postérité. Le cinéma
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