Monsieur le Président de la République du Sénégal, Macky SALL, démissionnez pour sauver le Sénégal!

Monsieur le Président de la République du Sénégal, son Excellence Macky SALL, démissionnez pour sauver le Sénégal ! | (Par Abdou GUEYE)

Ce dimanche 24 mars 2024, les Sénégalais iront aux urnes pour choisir l’homme qui va diriger le pays pour les cinq (05) prochaines années. Toutefois, une action de la part de l’actuel Président pourrait faire repousser ce rendez-vous tant attendu. La quasi-totalité des Sénégalais sont pour la tenue du scrutin à cette date. Mais, peu méconnaissent peut-être les conséquences immédiates ou à long terme de cette Présidentielle. Avec les nombreuses tournures qu’a connu ce processus : contestations du parrainage, soupçons de corruptions, plans de candidatures et abrogation du décret convoquant le corps électoral (25 février 2024, ancienne date retenue de la présidentielle), le verdict final sera sans doute désastreux sur la vie des Sénégalais. Ces conséquences, si elles ne sont immédiates, se vivront à coup sûr durant le magistère de l’élu. Ce, à cause de la manière dont les deux candidats les plus en vue ont été choisis. L’un, le nommé Bassirou Diomaye Faye, même si le bagage intellectuel est là, draine de nombreux handicaps pour diriger un pays. L’autre pour ne pas dire Amadou Ba, malgré son bon curriculum vitae gouvernemental, a été drastiquement détruit par ses pairs qui n’ont confiance en lui, le traitant de corrupteur et de traître, non sans oublier ses adversaires qui, le taxant de délinquant financier, l’épinglent candidat de l’Etranger.

Le Président de la République Macky Sall termine le 2 avril prochain son deuxième et dernier mandat à la tête du pays. Après douze années de règne, le locataire du palais présidentiel aura avec brio mis sur la table, un bilan infrastructurel globalement élogieux. Eloge que ne recevra pas son bilan immatériel, très critiqué. Normal, après deux mandats, de quitter le pouvoir et céder à son successeur qui sera légitimement choisi par la majorité des votants (51%) au soir du scrutin. Cet homme qui aura à prendre en charge la destinée du pays ne devra pas être n’importe qui. Il doit, en plus de sauvegarder les acquis démocratiques, préserver et protéger les réalisations de ses prédécesseurs, renforcer l’Etat de droit, la bonne gouvernance et se fixer des objectifs majeurs sur la mondialisation. Pour cela, l’homme doit être lucide, transparent, fédérateur, outillé intellectuellement et professionnellement exempt de reproches.
Des dix-neuf (19) candidats en lice, chacun peut être président de la République. Mais, quel Président pour le Sénégal ? Qui doit faire mieux que le Président Sall ?

Sur cette échéance électorale, Bassirou Diomaye Faye et Amadou Ba sont les favoris. L’un ou l’autre va certainement diriger le pays pour les cinq (05) prochaines années. Je peux me tromper, mais choisir l’un ou l’autre, serait choisir le pire président que le Sénégal ait jamais connu. Chacun d’eux a des limites qui en feront une malédiction pour le Sénégal, pourtant sur les rampes de l’émergence ces dernières années.

Bassirou Diomaye Faye, un inexpérimenté au pouvoir, Sonko, le sable dans son œil

On entend dire qu’«il n’y a pas d’école où on forme les Présidents ». Certes, mais osons le dire, on ne confie pas une entreprise à quelqu’un qui vient pour apprendre à la gérer, mais plutôt à celui qui sait et a déjà appris comment la gérer. Un Etat n’est pas une affaire de profane, a fortiori, un pays où tout est urgence. Bassirou Diomaye Faye est certes un haut fonctionnaire, mais n’a pas un curriculum vitae fourni en gestion étatique, même s’il est un inspecteur des Impôts et Domaines. Que je sache, il n’a jamais eu à gérer, ne serait-ce qu’une collectivité locale. « Té Etat dou thiakhane nak ». D’ailleurs, pour cette élection, il n’a jamais manifesté son désir de conquérir la magistrature suprême, c’est par opportunisme politique qu’il a été choisi candidat. Est-il préparé pour gérer ce pays ? Même s’il avait une expérience de la gestion étatique, la préparation devrait être mise en amont pour conquérir la magistrature suprême. Tout le monde a vu sa complicité avec Ousmane Sonko qui semblerait être son coach. Là, on note un réel danger d’élire un Président qui a un chef. On nous dit même que « Diomaye mooy Sonko ». Une fois élu, le Sénégal aura deux Présidents, une première dans le monde. Ce, si c’est même pour quelque temps, car, avec le temps, leur entourage, leur famille et les méfaits de l’Etat, ils auront, à coup sûr, des divergences qui plongeront le pays dans un malaise. Il y aura forcément discorde entre ces deux amis et le Sénégal en pâtira.

Amadou Bâ, l’expérience « corrompue », la « délinquance financière », Président mal aimé

Son curriculum vitae est très bien fourni. Lui, c’est Amadou Bâ. Directeur général des Impôts et Domaines, ministre de l’Economie et des Finances, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre, il connaît bien les rouages de l’Etat. Toutefois, avec toute cette expérience, sa légitimité à être président de la République du Sénégal a été remise en cause par l’opposition, Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko ont mis dans la pensée collective des Sénégalais qu’il est un « délinquant financier ». Normal, ils sont dans leur rôle d’opposants. « Kou say woudiou sang do sétt », dit Wolof Ndiaye. Le problème, c’est sa famille politique qui n’a pas, dans sa majorité, voulu qu’il soit candidat de la mouvance présidentielle. Ce, en s’appuyant sur les accusations du Pds qui le soupçonne de corruption à des juges du Conseil constitutionnel pour invalider la candidature de Karim Wade. Pis, ce soupçon de corruption est appuyé par sa famille où certains exigent sa démission, d’autres réconfortent les libéraux dans la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Un fait qui a ébahi plus d’un. Un candidat à la présidentielle accusé de corruption et banni par ses pairs. La gravité de la situation a poussé le Président Macky Sall à abroger le décret convoquant le corps électoral, le 25 février 2024, pour la tenue de l’élection présidentielle. Et pourtant, c’est ce même Macky Sall qui l’avait candidaté pour la coalition Benno Bokk. D’après certaines indiscrétions, ses relations avec son candidat ne seraient plus au beau fixe. « Il avait même bloqué les fonds pour la campagne électorale, la logistique, les affiches… C’est après quelques démarches, qu’il a cédé et appelé militants et leaders à le soutenir », disait radio kankan. Dans une récente sortie, le journaliste Cheikh Yérim Seck de révéler un rapprochement entre le locataire du palais présidentiel et l’opposant Ousmane Sonko. « Ousmane Sonko fait des attaques sur Amadou Bâ pour Macky Sall. C’est lui seul qui sait ce qui se passe au palais, si Ousmane Sonko dit que c’est Amadou Ba qui tient actuellement l’Etat, c’est parce qu’une personne lui a dit ça et c’est seul Macky Sall qui sait ce qui se passe là-bas. Ç’aurait été moi, je n’allais pas attaquer Amadou BA. Sonko doit se rappeler que c’est Amadou Ba qui était parti chez les parents de son épouse, lorsqu’il la mariait. En plus, il a toujours été contre sa radiation par Macky Sall des Impôts et Domaines », dit Cheikh Yérim Seck, invité de MNF sur 7TV.

Avec tout cela, est-ce que Amadou Ba est légitime pour gérer le pays et conduire la destinée des Sénégalais pour les cinq prochaines années, vu que celui qui l’avait choisi n’a plus confiance en lui, pis, il est mal aimé de ses proches qui le soutiennent malgré eux ?
Une fois au pouvoir, une guéguerre sans précédent guette le pays durant son quinquennat.

Président Macky Sall, maître du jeu : une démission pour sauver le Sénégal

Pour sauver le Sénégal de ces craintes, une seule personne peut, en une fraction de seconde, remettre tout dans l’ordre. Une démission du Président de la République avant le 24 mars fera reprendre le processus électoral, offrant ainsi aux Sénégalais la possibilité de faire un meilleur choix en surfant sur l’expérience, la droiture et la compétence à gérer sans tambours ni trompettes.

Monsieur le président de la République, vous maîtrisez, mieux que quiconque, la situation du pays. Et vous savez beaucoup de choses dans ce pays que personne ne sait. « Ngalla boul moudjé boume ga mou dogg ». Pour protéger votre legs et vous reposer sans remords, démissionnez avant le 24 mars 2024.
C’est un jeune apolitique, aimant le Sénégal, qui vous adresse ce message. Il ne milite dans aucun parti, ni mouvement… Il est tout simplement, un citoyen patriote qui tient à protéger son pays.
Je peux me tromper, mais c’est ma vision des choses. Quoi qu’il puisse arriver, je prie pour un Sénégal de PAIX, de PROSPÉRITÉ et de SANTE pour TOUS.

Abdou GUEYE
Rédacteur Web

13 COMMENTAIRES
  • DIOGOYE

    Lol, la dernière décision du conseil constitutionnel dit que le procéssus est déjà engagé et même en cas de démission, le président de l’assemblée POURSUIT le procéssus.

    En plus s’il démissionne la loi lui interdit de se présenter dans le futur (2029 par exemple).

    Il faut aller aux élections, les sénégalais sont fatigués.

    cordialement

  • Amet

    Amadou tu a quel âge sa se voit que c’est un enfant qui parle. Et si Macky Sall démissionner sa change quoi dans un un processus déjà enclencher ? Retourner à l’école va relire la constitution et silence votre analyse est très bidons

  • Humilité

    Abdou Gueye Yewwoul Nathie NA. Le Senegal existe depuis le 8e siecle avant nous et continuera d’exister après nous. Le Senegal et ses generations se sont dotés des moyens de stopper les TSUNAMIS qu’elles s’appellent Faidherbe, Senghor, Diouf, Wade, Macky, Diomaye ou Amadou

  • Gabo

    Même les chaussures de Bassirou Diomaye Faye sont plus intellectuel que toi tout entier.

  • TruthHurts

    Sa démission ne pourrait pas arrêter cette élection. Nullards que vous êtes. Même avec sa démission, le président de l’Assemblée nationale ne pourrait que venir continuer le processus déjà entamé avec les même candidats déjà déclarés par le conseil constitutionnel. Cette élection aura bien lieu par A ou par B.
    Je ne sais pas à quoi vous pensez sales hypocrites!

  • Tapar

    Wakhi dof. La fonction de president de la republique est la plus facile des fonctions apres tes ministres tu as des conseillers dans tous les dommaines. Il suffit juste d’aimer le pays et une droiture d’esprit .Dioube tey dioubeul

  • Kathiorbi

    Analyse dangereux, les pays les plus avances d’Afrique sont diriges par des hommes sans experience, parfois meme par des militaires presque illettrés .parcourer l’histoire de l’Afrique, seuls les sans experience ont reussi leur mission , (politique ou religion) le plus souvent les autres sont de grands voleurs ,ou des sanguinaires, nos dirigeants de 1960 a 2024 nous en disent beaucoup. BAYILÉNE SÉNE XÉLL YINGUÉNE DIFOYÈ

  • Thieully

    Senego ça se voit est un torchon mal lu qui ne vaut rien pour laisser un sale type dire n’importe quoi sur un candidat bassirou diomaye faye qui lui a rien fait ne le connait même pas ce salopard qui a pondu cet article est un frustré sûrement domou xaj il doit savoir que c’est le peuple qui décide et que le meilleur gagne c’est ça une vraie démocratie dans un pays civilisé

  • Leuz

    Le BAMBOULA est fini le système des franc maçons

  • Aperiste

    Waw kikanla ? ban abrouti la encor , kel crétain !!!!hée ALLAH

  • Bocar Bailo DIALLO

    Les Sénégalais en ont assez. Ces élections doivent se tenir et se tiendront. En quoi la démission du président va changer quoi que ce soit ? Il faut arrêter.depuis 2019 les gens ne travaillent pas au Sénégal.

  • Kalde

    Abdou Gueye, tu ments. C pas la peine d’écrire un livre, tu es saytan.

  • HIPILE HOOLE

    Regardez-moi encore un autre imbécile qui croit être suivi, j’ai pas besoin de lire votre lettre de petit con sans dignité mais juste pour le titre c’est suffisant, je sais pas comment il peut y avoir des gens qui sont tellement hypocrites et n’ont même pas honte en signant avec leur nom
    HONTE À TES PARENTS

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