Thomas Morichon : « J’ai fait ce qu’il fallait »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Comme l’an passé (lire ici), Thomas Morichon a répondu présent lors d'Annemasse-Bellegarde. Cette fois-ci, le sociétaire du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com a anticipé la grande bagarre en sortant en contre derrière Alexis Guérin, avant de rentrer sur le coureur de Philippe Wagner/Bazin à un peu plus de 50 kilomètres de l’arrivée. Le duo a ensuite été repris par quelques autres costauds dans la montée de Chez Padon. Au sprint, le coureur de 25 ans n’a pu faire mieux que 4e, ce qui ne l'a pas empêché de finir sans regret comme il l’a expliqué à l'arrivée à DirectVelo.

DirectVelo : Tu termines 4e d'Annemasse-Bellegarde après une course offensive !
Thomas Morichon : Je sais que sur des bosses dures comme celles-là c’est un peu compliqué pour suivre les meilleurs grimpeurs, je suis sans doute un peu lourd pour ça. Mais aujourd’hui (dimanche), j’ai fait la course qu’il fallait pour jouer la gagne, en anticipant les bosses. Ça m'a permis de basculer devant. On a été mal aiguillé au pied de Chez Padon, on perd 30 secondes. C’est dommage, ça change peut-être la donne dans le final. Je termine un peu mort, mais avec très peu de regrets. Je suis plutôt content.

« J'ÉTAIS AVEC UN CLIENT »

Quand tu t'es retrouvé devant avec Alexis Guérin, tu y as cru ?
Oui même si je savais qu’on était loin de l’arrivée. J’étais avec un client donc je me disais que ça pouvait aller loin. Il m’a traîné dans Chez Padon, j’étais simplement à fond. Il était vraiment fort, il a gagné chez les pros donc ce n’est pas n’importe qui non plus. Dans tous les cas, je savais qu’on avait d’autres cartes derrière comme Antoine (Berger). Il ne lui a pas manqué grand-chose pour rentrer sur nous. À deux dans le final, ça aurait peut-être changé la donne mais encore une fois, je n’ai pas de regret. J’ai fait ce qu’il fallait pour essayer d’aller chercher un résultat.

Comment as-tu géré le final où vous étiez six à l’avant au pied du dernier GPM ?
J’étais vraiment à la limite dans le dernier GPM (à six kilomètres de l'arrivée, NDLR). On craque avec Théo Thomas, avant de rentrer au kilomètre. Il ne me restait plus grand-chose pour le sprint. J’ai fait ce que j’ai pu pour aller chercher une petite place. Je viens faire 4e (voir classement), comme je l’ai déjà fait beaucoup de fois l’année dernière (neuf fois, NDLR)

« CONTINUER SUR CETTE LANCÉE »

Collectivement, il y a encore une belle équipe du SCO Dijon cette année…
On est beaucoup à bien marcher, c’est un gros point fort. Ça enlève de la pression. Celui qui est devant a sa carte. C’est vraiment agréable de courir de cette façon. C’est plus simple de faire des paris pour essayer d'aller gagner. L’an dernier, je n’aurais pas pris le risque comme je l’ai fait aujourd’hui (dimanche) en partant de loin. Je savais que si je me faisais reprendre il y avait derrière de très bons grimpeurs comme Antoine (Berger) ou Quentin (Cowan). Il n’y a pas la victoire au bout mais ça aurait pu le faire. 

De ton côté, tu es dans une bonne spirale…
Ça fait quelques semaines que je suis acteur des courses. J’ai gagné à Onjon fin février, puis j’ai été actif au Tour des 100 Communes, en Classe 2, puis à la Coupe de France N1, les 4B. Je prends du plaisir, je vais essayer de continuer sur cette lancée. Il y a un beau programme à venir, avec pas mal de courses qui vont me convenir. Je vais enchaîner la Boucle de l’Artois, le Tour du Charolais, Is-sur-Tille à la maison… On va essayer de se faire plaisir, il y aura de quoi faire. 

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