Le grand soir de Randal Kolo Muani, les notes des Bleus face au Chili

MAIGNAN 5

Pour son retour après avoir manqué l’Allemagne, l’ancien Lillois a vite cédé et n’a pas été suffisamment protégé par sa défense. Masqué, il part en retard et ne peut pas détourner la frappe croisée et ajustée de Nunez, qui est seul dans la surface et a le temps de s’organiser (6e). Il est encore surpris sur un tir croisé d’Osorio (82e) à l’entrée de la surface. Par ailleurs bien présent sur ses prises de balle aériennes. Plusieurs relances imprécises.

CLAUSS (non noté)

Touché à l’arrière de la cuisse gauche (muscle ischio-jambier) lors d’une montée et d’une passe anodine (8e), le latéral droit marseillais a tout de suite fait signe au banc que c’était déjà terminé pour lui alors qu’il avait bien démarré. Remplacé par KOUNDE (note 6), qui est très bien entré dans le match et s’est appliqué à jouer simple, à bien défendre et à trouver Kolo Muani dans la profondeur.

SALIBA 5

Un match satisfaisant mais pas encore totalement abouti pour le défenseur d’Arsenal qui n’a pas chez les Bleus la même autorité qu’en Premier League. Quand il est au duel, il est difficile à passer. Mais il n’est pas toujours bien placé et le manque d’automatismes pèse, on l’a vu quand Vargas s’est retrouvé seul pour mettre sa tête sur le poteau (50e). Lui aussi a failli marquer de la tête, mais son timing n’a pas été le bon (34e). Concentré jusqu’au bout, il a aussi su s’arracher pour un gros retour défensif sur Brereton Diaz dans le temps additionnel.

KONATE 5

Son grand gabarit a souffert face aux Chlilens plus petits et plus vifs. Mais c’est surtout le manque de repères qui l’a pénalisé. On n’a pas reconnu le défenseur inflexible et sûr de lui qui fait la paire avec Dayot Upoamecano.

T. HERNANDEZ 7

Il n’est pas net sur l’ouverture du score chilienne, pris dans le dos. Mais comme souvent, ses courses offensives ont permis aux Bleus d’aller de l’avant. Et la qualité de son pied lui permet de doser un centre parfait, départ arrêté, sur la tête de Kolo Muani pour le deuxième but (26e). Quand il est là, il met de la vie. Il sait aussi très bien tirer les coups de pied arrêtés quand Griezmann n’est pas là.

FOFANA 7

Après un départ poussif (deux ballons perdus), il égalise d’un joli tir enroulé du gauche hors de la surface dévié par le haut de la cuisse de Lichnovsky (19e). Son troisième but chez les Bleus l’a libéré et on a retrouvé le joueur conquérant de novembre tout au long de la première période où son activité et son impact ont permis aux aux Bleus de prendre le contrôle du match.

TCHOUAMENI 5

Après sa sortie manquée contre l’Allemagne, il s’est appliqué à être plus soble et rigoureux, ce qui a eu aussi pour effet de l’éteindre. Ce n’est pas encore le Tchouaméni incisif du Mondial.

CAMAVINGA (non noté)

Très moyen et sans impact, dépassé sur le premier but chilien, le Madrilène a dû s’arrêter avant la pause, touché à la cheville gauche qui a tourné sur un appui. Remplacé par GUENDOUZI (44e, note 4), qui a été acclamé par le Vélodrome en tant qu’ancien Marseillais, mais n’a pas montré grand-chose. Il est actif, il court, mais pour quel résultat ?

KOLO MUANI 8

Dans tous les bons coups dès le début du match, il ne s’est pas trompé sur le centre de Théo Hernandez, qu’il reprend d’une tête croisée en dominant deux défenseurs pour laisser le gardien Bravo sans réaction (26e). Toutes ses prises de balle et ses accélérations ont mis les Bleus dans l’avancée et contraint les Chiliens à commettre beaucoup de fautes pour l’arrêter. Et puis, il y a cette offrande pour le but de Giroud, après un grand numéro côté droit, où il élimine Lichnovsky et Echeverria (73e). Remplacé par DIABY (82e).

GIROUD 5

Souvent bien placé sans être servi, le meilleur buteur français de l’histoire a dû attendre le festival de Kolo Muani à droite pour recevoir ce centre en retrait parfait qui lui permet d’inscrire le 3e but, son 57e sous le maillot bleu. Mais sa talonnade qui permet aux Chiliens de récupérer le ballon et de réduire le score est un péché de gourmandise (82e).

MBAPPE (cap.) 4

Comme prévu copieusement sifflé par le stade Vélodrome, le capitaine des Bleus a quasiment tout raté et n’a pas tenté d’en faire plus en jouant clairement sur la réserve. Il ne s’en est pas beaucoup caché. Pour lui les enjeux sont dans les semaines qui viennent et à l’Euro en juin.