Koh-Lanta : un trek et une première épreuve de nuit, un « cauchemar » pour tout le monde

Des tunnels de pubs interminables, des candidats beaucoup moins charismatiques que lors des saisons précédentes (où sont Claude, Freddy et Teheiura ?), des épreuves sans âme, des colliers d’immunité qui immunisent tout le monde sauf celles et ceux qui les découvrent… quelques fois, la nouvelle saison de Koh Lanta n’est que la parodie d’elle-même.

Cette semaine, la production nous avait pourtant vendu « un épisode marquant ». Par le typhon qu’on nous promet depuis le début du jeu dans la bande-annonce ? Non, les vents contraires, ce n’est pas encore pour cette semaine. Marquant, certainement par l’épreuve de nuit qu’elle avait concoctée pour les deux équipes. Imaginez le teasing : après un trek dans la forêt tropicale et l’aménagement d’un bivouac sommaire, les deux équipes allaient se confronter en pleine nuit (ce qui est assez rare pour Koh Lanta) sur une poutre sur laquelle il faudra rester le plus longtemps possible.

Un trek assez timide

Le message annonçant l’arrivée du jeu de confort donnait pourtant le ton : « La nuit qui se profile pourrait bien être la pire de votre aventure », était-il écrit. Effet d’un montage trop rapide ou conséquence de pauses publicitaires indigestes qui cassent l’intérêt des épreuves, toujours est-il que le trek en question ressemblait plus à une balade de santé qu’à un stage de survie dans un milieu hostile. « Ah, on y est ? ». Même les candidats semblent étonnés d’être déjà arrivés sur le bivouac, une paillasse sans toit jonchée d’herbe.

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« Je suis sous le choc, dit Océane, cheffe d’entreprise dans l’Allier. J’ai l’impression d’être dans un film d’aventures. En même temps, ça a un côté effrayant. En arrivant, j’ai vu une araignée comme ça ». Ok. Les Jaunes profitent d’avoir un charpentier dans leur équipe pour aménager un toit sur leur campement sauvage. On se souviendra de cette nuit passée en pleine jungle qu’une paillasse, c’est humide quand il pleut et que David, de l’équipe des Rouges, ronfle « comme un cochon ».

6 minutes pour Amri

Mais revenons à nos moutons. C’est donc avec des chaussures de randonnées rendues glissantes par la boue collée à leurs semelles que les quatorze candidats (sept des deux côtés) ont grimpée sur cette poutre installée à quelques centimètres du sol. L’histoire retiendra qu’Amri, le candidat Jaune fort en gueule qui n’a que le mot Phénix à la bouche, sera le premier à tomber. Temps resté sur la poutre : six minutes !

La règle est simple : au bout de deux heures, l’épreuve d’équilibre s’arrête. Chaque candidat encore sur la poutre fait remporter un point à son équipe. Le résultat est un match nul. C’est l’équipe des Matukad (Rouges) qui remportera le duel et gagnera une double récompense : pouvoir se laver et pouvoir passer un coup de fil à des proches. S’ensuit une très longue séquence de pleurnicheries. À force d’être répétitif, ce qui faisait le sel de Koh-Lanta à ses débuts devient rapidement un peu pénible.