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Ils s’étaient donné rendez-vous dans 20 ans à Château-Thierry: promesse tenue?

Un homme a fait le buzz sur X mardi 19 mars en parcourant 500km pour se rendre à un rendez-vous fixé 20 ans plus tôt avec sa compagne d’alors. Alors, la rencontre a-t-elle eu lieu?
Temps de lecture: 1 min

Ils s’étaient dit rendez-vous dans vingt ans… Sur Twitter, X pour les plus modernes, un homme s’est mis en tête de se rendre à un rendez-vous qu’il s’était fixé en 2000, avec sa compagne de l’époque, ce mardi 19 mars, à Château-Thierry dans l’Aisne. Sur le réseau social, l’histoire a tourné au buzz, suivie par près de 3,5 millions de personnes, relate l’Union.

Tout est parti d’un message, posté lundi 18 mars, par « LaL00ze » sur X : « En 2000 j’étais en couple avec une fille que j’aimais trop. On s’est séparé en 2007 et jamais revus depuis. En 2004 on s’était fixé un rdv pour dans 20 ans, que même si on se perdait de vue un jour, on irait. Ça tombe demain à 18 : 00, le lieu est à 500km. J’y vais ou pas ? ».

Y aller pour ne pas avoir de regrets

Ce mardi, la décision de l’internaute est prise, il se rendra à Château-Thierry, lieu du rendez-vous fixé à l’époque. « Ça me coûte une journée et un billet de train d’y aller même si c’est pour m’y retrouver seul, mais ça me prendrait certainement le reste de ma vie en questionnements si je n’y allais pas », dit-il durant son périple de 500 kilomètres en train.

Arrivé avec une heure d’avance et « la chair de poule »

L’internaute arrive finalement sur place « avec un peu plus d’une heure d’avance » avec « la chair de poule ». Viendra ou ne viendra pas, telle est la question à laquelle les multiples suiveurs ont attendu la réponse. « J’ai l’impression qu’on est dix mille à l’attendre » plaisante LaL00ze, à dix minutes de l’heure fatidique, devant l’hôtel de ville de Château-Thierry.

Cinq minutes, puis quatre, trois, deux, une… Et alors « mon dieu, c’est elle… » avant de dévoiler « … nan je déconne ». La magie de Twitter et des réseaux a-t-elle opéré pour ce « kamikaze du romantisme », comme l’a surnommé un follower.

« Refermer une histoire »

Finalement, la rencontre attendue ne se fera pas. « 18 : 30 je m’en vais », assène le grand romantique, pour qui l’espoir est passé. « J’avoue que même si je n’y ai jamais réellement cru, j’aurais eu envie de me tromper. Ça m’aurait fait quelque chose de voir que je n’étais pas tout seul dans mon délire » conclut-il, en précisant n’avoir « plus le moindre sentiment » pour cette femme.

Simplement l’envie de tenir une promesse et de « refermer cette histoire (...) En fait, ce rdv il était surtout pour moi-même »…

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