Ce dimanche 24 mars, Macha Méril était l'une des invités de Frédéric Lopez sur France 2. Elle est revenue sur l'arrivée de sa famille originaire d'URSS en France et l'union de ses parents qui étaient alors cousins.
Macha Méril se confie. L'actrice qui était invitée dans l'émission dominicale Un dimanche à la campagne sur France 2, ce 24 mars, a évoqué l'histoire de ses parents. Sa mère issue de la noblesse ukrainienne et son père, un prince russe, ont « vraiment tout perdu à la révolution (de Russie en 1917) », a-t-elle commencé par expliquer. Ils se réfugient alors en France. « Ils se sont retrouvés en France car les Russes étaient très francophiles dans la bonne société. Ils parlaient déjà français chez eux », a déclaré Macha Méril. Leur « petite maison à Antibes » a « sauvé la vie » de ses parents. « Ils étaient cousins, c’est pour ça que je suis un peu dégénérée », a lancé, en riant, l'actrice de 83 ans. « C'était un mariage consensuel », a-t-elle affirmé avant d'ajouter : « Il a fallu l'autorisation de l'archevêque pour qu'ils se marient. » Le couple s'unit donc à Nice.
Mais « c'était la dèche terrible », a raconté la veuve de Michel Legrand. Pour vivre, sa mère vendait des bouquets dans les églises. Puis, un jour, son père a une proposition d'emploi au Maroc. Le couple fait ses valises et traverse la Méditerranée pour que son père puisse exercer son métier d'ingénieur agronome spécialisée en pomologie (arbres fruitiers). « Ça les a sauvés puisqu'ils ont retrouvé au Maroc les grands espaces de l'Ukraine », a déclaré Macha Méril. C'est dans ce pays également que naîtra leur troisième fille, Maria-Magdalena Vladimirovna Gagarina, alias Macha Méril.
⋙ Macha Méril & Michel Legrand: le mariage de leur vie
Macha Méril pousse un énorme coup de gueule contre Poutine
Il y a deux ans, au début de la guerre en Ukraine, Macha Méril s'est exprimée. À l'occasion d'une interview accordée au Parisien, la comédienne d'origine russe avait fait part de son avis très tranché sur Vladimir Poutine. « Je pense que cette crise va être la fin de Poutine. C’est comme un abcès qui doit crever. Il a fait le pas de trop, l’erreur de trop, en croyant qu’il peut ressusciter une Russie soviétique morte. Ce type est fou. Il a envahi un pays étranger », avait d’abord fait savoir la comédienne. Et de poursuivre, révoltée, toujours au sujet du président russe : « Il gesticule mais s’est pris les pieds dans le tapis. Il est cinglé, vraiment. »
Article écrit en collaboration avec 6Médias
Crédits photos : Capture d'écran Un dimanche à la campagne / France 2
