BD. Si docteur House était avocat (et Romain) : une aventure captivante !
Edilus, médecin renommé et respecté, est retrouvé mort. Un assassinat. Tout accuse le fils du défunt. Contre toute attente, Marcus Cornelius Florens, brillant avocat bougon, retiré des affaires, accepte de sortir de sa retraite volontaire pour défendre l’accusé.
Cynique et drôle
Avec sa façon d’appréhender l’affaire, de raisonner, dans son j’men-foutisme apparent qui cache un esprit aiguisé et un altruisme latent, le personnage principal de L’Orateur séduit très vite. Dans cette histoire complète au scénario impeccablement huilé, les traits d’esprit fusent. Et ce polar judiciaire, cynique et drôle, s’appuie sur la belle mise en image d’Antonio Palma, dont le rendu de Rome du temps de Marc Aurèle est impeccable.
« L’orateur », par David Goy, Luca Blengino et Antonio Palma (Glénat), 16,95 €.